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Communication publique et multimédia : le Laboratoire Citoyennetés outille ses partenaires de la région du Sahel

Après les étapes des régions de l’Est, du Nord et du Centre-Ouest, c’était au tour de celle du Sahel d’accueillir l’équipe du Laboratoire Citoyennetés pour une formation sur la communication publique et multimédia. L’atelier qui s’est tenu du 16 au 19 mars 2021 à Dori a regroupé des acteurs de la communication et des élus locaux de la commune et du Conseil régional, ainsi que des membres d’organisations de la société civile et de radios locales. Cette activité, qui s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre du programme DEPAC-2, vise à outiller ces différents acteurs afin qu’ils puissent mieux gérer la communication de leurs structures respectives.

Dans l’objectif d’accompagner ses partenaires que sont les collectivités territoriales, les organisations de la société civile et les médias locaux pour une meilleure gestion de leur communication, le Laboratoire Citoyennetés a entrepris des ateliers de formation dans les zones d’intervention du programme d’appui à la Décentralisation et à la Participation citoyenne (DEPAC-2). Après les régions de l’Est, du Nord et du Centre-Ouest, c’est celle du Sahel qui a clos la série de formations débutée fin 2020.

Pour cette formation, c’est l’expertise du Dr Germain OUALLY, enseignant-chercheur à l’Université Norbert-ZONGO de Koudougou, qui a été sollicitée par le Laboratoire Citoyennetés. Pour entrer dans le vif du sujet, M. OUALLY a rappelé la place et l’importance de la communication. Sur le thème de la communication publique, il a fait le point sur les facteurs qui influencent la vie des sociétés au point d’imposer le besoin de communiquer. La démocratisation faisant partie de ces facteurs, il dira ceci : « Si les institutions publiques ne communiquent pas, alors la communication se fera à leurs dépens par les citoyens. Si elles ne jouent pas leurs rôles dans la gestion de l’espace public, ce seront d’autres structures ou personnes qui le feront. »

En pleine séance de formation.

Communiquer permet dès lors d’assurer la stabilité de l’ordre social, de garantir la légitimité des institutions, de conscientiser les citoyens, ou encore de catalyser les changements. C’est à travers la communication que les données publiques sont disponibles, que la relation avec les utilisateurs des services publics est améliorée, que les services offerts sont promus, que les institutions publiques sont valorisées.

Sur la communication numérique, le formateur est revenu sur les opportunités de cette forme de communication. « La transformation digitale, les médias sociaux comme les nouveaux outils et nouvelles pratiques numériques ont permis au « citoyen augmenté » de prendre le pouvoir et pleinement sa place dans le nouvel espace public », a indiqué M. OUALLY.

Avant de donner les outils et les pratiques de communication digitale pour les collectivités, il a fait le point sur l’environnement et le cadre juridique de la communication multimédia au Burkina Faso. Des travaux de groupe ont par la suite permis aux participants de décrire par exemple comment leur commune communique avec ses citoyens et d’expliquer de quelle manière les citoyens communiquent avec leurs responsables. La formation a été vivement saluée par les différents acteurs qui y ont été conviés. Selon le premier vice-président du Conseil régional du Sahel, Issa TINDANO, l’atelier a permis de comprendre davantage qu’il faut informer sur tout ce que l’on fait et c’est alors seulement que l’on peut avoir l’accompagnement de tout le monde.

« Cet atelier a été pour moi l’occasion de comprendre pas mal de choses dans le domaine du numérique, qui se trouve être le champ de tout le monde. Chacun, où qu’il soit, peut y faire un peu ce qu’il veut tout en oubliant que ces actions peuvent mettre en danger d’autres personnes. Nous qui sommes des porte-voix des structures administratives, nous avons besoin de ce type de renforcement de capacités afin de transmettre les informations administratives et institutionnelles que nous avons. En communiquant c’est une manière d’inviter la population à s’approprier les initiatives de la commune », a dit, pour sa part, Amidou DIALLO, chargé de communication de la mairie de Dori.

Photo de famille à la fin de la formation.

Romuald Windenonga OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Centre-Ouest

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