Dori/Sahel : une semaine de thé-débat pour renforcer la cohésion sociale et l’engagement associatif

Le projet Djamtan-Laafi Bala, intervenant dans la région du Sahel, a financé les différentes OSC de la commune de Dori à tenir, du dimanche 12 au samedi 18 mars 2023, des séances de thé-débat sur la cohésion sociale, l’extrémisme violent et l’engagement associatif. Plus de 400 jeunes de la région du Sahel ont été touchés au cours de ces sessions de thé-débat.

A l’issue de la formation en leadership et management au profit des 50 jeunes leaders d’association du Sahel tenue par le projet Djamtan-Laafi Bala, le projet a sélectionné un bon nombre d’OSC pour renforcer la participation citoyenne et la résilience des jeunes au Sahel. Alors, avec l’appui financier du projet Djamtan-Laafi Bala, ces associations ont tenu des séances de thé-débat pendant 7 jours, allant du dimanche 12 au samedi 18 mars 2023, à Dori.
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Les associations engagées étaient, entre autres,
–  L’Association Fulbe Dunia (AFD)
–  L’Association Femme Dynamique du Sahel (AFDS)
–  L’Association des Jeunes Actifs Pour le Développement du Sahel (AJADS)
–  L’Association des Elèves et Etudiants pour le Développement du Yagha (AEEDY)
–  L’Association Kawrital Himbe Seno (AKHS)
–  Le Cercle des Engagés pour la Promotion du Genre, de l’Entrepreneuriat et de l’Hygiène (CEPGEH)
–  Le Conseil Régional de la Jeunesse du Sahel (CRJ/S)
–  Le Club U-report

Sept jours ont suffi à ces associations de tenir 10 séances de thé-débat sur des thèmes diversifiés, à savoir la cohésion sociale, l’extrémisme violent et l’engagement associatif.

De la cohésion sociale
La cohésion sociale est la capacité des individus à vivre ensemble dans une société harmonieuse et solidaire malgré les différences culturelles, sociales, économiques et politiques. Ce qui implique le partage d’un ensemble de valeurs communes telles que la tolérance, la solidarité, la justice, la liberté et l’égalité. Elle peut être mesurée en évaluant la qualité des relations sociales, la confiance entre les individus, l’accès égal aux opportunités, le respect des droits de l’homme et de la participation citoyenne.

La cohésion sociale est considérée comme un élément clé du développement durable et du bien-être social. Une société cohésive est plus résiliente aux chocs économiques, environnementaux ou sociaux, et permet à chacun de bénéficier d’un accès égal aux ressources et aux opportunités.

De l’extrémisme violent
L’extrémisme violent est l’utilisation de la violence pour promouvoir des idéologies politiques ou religieuses extrêmes. Il peut prendre de nombreuses formes, notamment le terrorisme, la violence contre les personnes ou la participation à des émeutes ou à des insurrections.

Ses motivations peuvent être complexes et variées. Certaines personnes sont motivées par des idéologies radicales ou des croyances religieuses extrêmes, tandis que d’autres sont motivées par des frustrations économiques, politiques ou sociales.

Ses conséquences sont dévastatrices pour les communautés et les sociétés touchées. Il est donc important de comprendre les causes sous-jacentes de l’extrémisme violent afin de trouver des solutions efficaces pour y faire face.

Des solutions à long terme peuvent inclure l’amélioration de l’éducation, la promotion du dialogue interculturel, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, ainsi que la promotion de la justice sociale et de la réconciliation.

De l’engagement associatif
Les associations dépendent souvent de l’engagement de leurs membres pour mener à bien leurs missions et atteindre leurs objectifs. C’est pourquoi l’engagement associatif est très valorisé et encouragé dans de nombreux contextes, que ce soit au niveau local, national ou international. L’engagement associatif est avant tout l’implication volontaire d’un individu dans une association ou une organisation à but non lucratif. Cela peut inclure une variété d’activités telles que le bénévolat, la participation à des événements, la collecte de fonds. L’engagement associatif peut offrir plusieurs avantages, comme faire partie d’une communauté et rencontrer de nouvelles personnes, développer ses compétences et ses connaissances…

Hama Yahiya DICKO, le coach profil gouvernance et citoyenneté du projet Djamtan-Laafi Bala et modérateur des sessions de thé-débat, exhorte les membres des associations à poursuivre cet engagement citoyen car l’ultime quête du Burkina Faso en ces moments de crise est la recherche de la paix.

Et de poursuivre : « Les Organisations de la société civile jouent un rôle important dans la recherche de paix, la pacification des relations entre les communautés et le vivre-ensemble. »

Roland DOAMBA, Observateur Civitac, Dori

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