Les étudiants de l’Université Norbert-ZONGO ont battu le pavé le mardi 30 juin 2020, en vue de remettre une déclaration au haut-commissaire du Boulkiémdé relative à la situation qui prévaut dans ce temple du savoir. C’est le Secrétaire général de la province, Firmin BAMAS, qui a réceptionné la déclaration. Il a promis de la remettre à qui de droit sans tarder.

Selon Alfred DABO, délégué général des étudiants de l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion, depuis un certain temps ils ont constaté le boycott de leurs évaluations, leurs soutenances et la remise de copies. Les étudiants sont restés muets pendant un mois environ, puis ont décidé d’entrer en contact avec leurs différentes administrations pour des concertations, mais il n’y a pas eu de suite favorable.

C’est à l’issue de ces différentes concertations qu’ils ont décidé de mobiliser leurs camarades pour se faire entendre et interpeller l’autorité en place pour une reprise effective des évaluations, des soutenances, de la remise des copies. Ce n’est donc nullement parce qu’ils sont manipulés, mais plutôt parce qu’ils ont des inquiétudes pour leur avenir et ils souhaitent qu’une solution soit trouvée rapidement.
Si une solution n’est pas trouvée d’ici là, dit le délégué des étudiants, ils vont se mobiliser fortement les jours à venir pour se faire davantage entendre. Pour lui, l’Université Norbert-ZONGO, à l’instar des autres universités publiques du Burkina Faso, se trouve actuellement dans une impasse, caractérisée par un certain nombre de facteurs, dont la suspension des évaluations et autres activités.

Michel YAMÉOGO, Modérateur Civitac, Koudougou