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Journée internationale de la démocratie : le CGD se penche sur les défis des élections de 2020

Comme à l’accoutumée, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), commémore la Journée internationale de la démocratie par un dialogue démocratique, qui a eu lieu le 15 septembre 2020 dans la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

En septembre 1997, la date du 15 septembre a été choisie par l’Organisation des Nations unies pour célébrer la journée internationale de la démocratie, correspondant par ailleurs à l’adoption de la déclaration universelle sur la démocratie. Ladite déclaration posant les principes constitutifs d’une démocratie et définissant les caractéristiques et les fonctions d’un gouvernement démocratique.

Au Burkina Faso, cette journée est commémorée chaque année par le CGD, qui est, en rappel, une organisation non-gouvernementale de droit burkinabè dont l’objectif est de concevoir et de mettre en œuvre des stratégies de promotion de la gouvernance démocratique dans le pays. Le dialogue démocratique, ainsi que le définissent les initiateurs, s’est déroulé sous forme de panel qui a réuni de nombreux participants. C’est le thème « Les élections en contexte de crise sécuritaire : comment relever les défis de l’inclusion et de la transparence ? » qui a constitué la substance des débats au cours de cette rencontre, avec pour panélistes des personnes de ressources, dont l’honorable Ousséni TAMBOURA, le Pr Augustin LOADA et le Dr Djibrihina OUÉDRAOGO, qui ont partagé la même tribune pour, tour à tour, tenir en haleine les participants avec leurs communications.

Les panélistes du débat démocratique.

Ouvrant la série des panels, l’honorable Ousséni TAMBOURA s’est penché essentiellement sur quelques références sur le contexte sociopolitique du Burkina Faso, avant de faire une analyse sur le thème de l’échange. S’agissant du premier axe, depuis 1958 à 1991, des régimes se sont succédé dans le pays, composés de régimes constitutionnels et de régimes d’exception, faisant de celui de 1991 à 2014 un régime à longévité exceptionnelle. Dans la suite de son analyse, l’honorable TAMBOURA a mis l’accent sur le défi sécuritaire que les élections du 22 novembre 2020 doivent relever. Le contexte sécuritaire ayant déjà impacté le processus du fait que la Commission électorale nationale indépendante n’a pas pu enrôler dans toutes les communes du pays. Avant de citer quelques recommandations prises par l’Assemblée nationale sur la question, il a affirmé que le Burkina Faso, en plus d’être confronté au défi sécuritaire, fait également face à un défi démocratique.

« L’élection présidentielle au Burkina Faso s’institutionnalise »
Dans son intervention, le Pr Augustin LOADA a donné son point de vue sur les élections au Burkina Faso à travers une description de celles-ci, tout en lançant une invite pour le respect des critères. Selon lui : « Les élections au Burkina Faso tendent à s’institutionnaliser avec six présidentielles (depuis l’avènement de la IVe République en 1991, et les élections ont commencé avant même la IVe République) et la septième législative en novembre 2020. Les élections constituent un critère essentiel de la construction démocratique, quand bien même elles ne peuvent pas épuiser toute la problématique de la construction démocratique. » C’est pourquoi il regrette que cette Journée ne serve pas réellement à des réflexions sur une démocratie véritablement africaine. Il ajoute : « Les élections ne servent pas à désigner seulement les gouvernants, elles comportent des fonctions d’imputabilité, de redevabilité. Les élections servent aussi à mesurer le rapport de force entre les partis et doivent refléter la volonté du peuple ; ce qui suppose qu’il n’y ait pas de manipulation et qu’elles se déroulent dans la transparence et l’équité. »

Les participants venus nombreux pour prendre part au débat.

Le dernier panéliste, le Dr Djibrihina OUÉDRAOGO, a, dans sa partie, abordé la question sur le rôle prépondérant du Conseil constitutionnel dans la crédibilité du processus électoral, qui occupe une place importante aussi bien dans la déclaration des candidats que dans la proclamation des résultats.

A l’issue des différentes interventions, l’intérêt porté par les participants aux communications développées s’est mesuré par la qualité des contributions apportées et des questions pertinentes adressées aux panélistes.

Anaïs MONÉ, Observatrice Civitac, Plateau central

     

 

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