Le panel de Koudougou a regroupé ses membres le 17 septembre 2020 pour une rencontre d’échange sur les activités de son plan d’action 2020. Des activités qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme DEPAC-2, dont le soutien est assuré par la Coopération suisse.

La rencontre a débuté après l’observation d’une minute de silence en la mémoire de Michel YAMÉOGO, précédemment membre du panel et qui a tiré sa révérence le 16 août dernier des suites d’une courte maladie. Animée par Vincent SÉOGO, chargé de la logistique du panel, la rencontre visait, dans un premier temps, à parcourir le plan d’action et, dans un second temps, à faire des propositions de sortie des collecteurs de données. Quatre thématiques ont été retenues pour ce travail de terrain. Il s’agit des infrastructures marchandes, plus précisément le grand marché de Koudougou. La sécurité, la qualité des infrastructures, le nombre de boutiques disponibles (occupées ou non) et le recouvrement seront, entre autres, des données visées par la collecte pour ce premier groupe thématique.

La deuxième thématique porte sur l’hygiène et l’assainissement. Ici, il sera question d’effectuer des visites d’échange dans le secteur 1 de la ville de Koudougou sur le curage des caniveaux, la disponibilité des baquets à ordures et le choix du site de dépotoir des ordures.

On aura également des données sur l’éducation à travers des observations sur la situation d’achèvement de la construction des écoles de Somoelé, de Kamedji et de Siemtega. Toujours dans ce secteur, les collecteurs s’intéresseront à la réfection des bâtiments des écoles de Sogpelcé A et de Dapoya, au respect des horaires officiels des classes et aux allègements des procédures de passation de marché.

La quatrième et dernière thématique concerne le plan d’investissement annuel de la commune de Koudougou. Une équipe sera déployée au niveau de la mairie pour collecter des informations en lien avec la mise en œuvre du plan. Afin de faciliter le travail de terrain, le panel travaille à minimiser les difficultés, qui se résument très souvent à la non-disponibilité des premiers acteurs concernés, ou encore au fait que l’information ne parvient pas toujours à temps aux autorités. A la suite de l’enquête, une synthèse des résultats sera faite et des recommandations formulées et transmises à l’autorité communale qui verra dans quelle mesure elles peuvent être mises en œuvre.

Romuald Windenonga OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, région du Centre-Ouest