A une semaine de la fin de la campagne électorale en prélude aux élections couplées de la présidentielle et des législatives au Burkina, les meetings organisés par les partis politiques s’intensifient dans les villes, les communes, les villages, etc. Les attentes de la jeunesse à l’endroit des futurs dirigeants une fois élus intéressent Civitac, qui a tendu son micro à Abdoul Faysal CISSÉ, jeune entrepreneur.

Abdoul Faysal CISSÉ, jeune entrepreneur.

Pour lui, la campagne électorale se déroule bien, vu que depuis l’ouverture on constate de jour en jour la tenue des meetings des différents partis. Dans les contenus de ces différents rassemblements il y a des similitudes : « Grosso modo, ils sont beaucoup plus orientés vers l’épanouissement de la population burkinabè en général ; et quand on écoute les programmes des différents partis, on espère un changement positif après ces élections. »

Cependant il déplore qu’il y ait de mauvaises pratiques autour de cette campagne, que l’on devrait abandonner afin de garantir des élections apaisées. Ce sont, entre autres, « les caractères irrespectueux à l’endroit des autres partis, l’arrachage des affiches à caractère publicitaire des partis adverses, l’intolérance et les affrontements entre membres des différents partis. » Il implore ainsi ses frères et sœurs d’« avoir l’amabilité de recevoir les autres partis politiques avec hospitalité durant leurs différents meetings ».

En termes d’attentes à l’endroit des futurs élus, M. CISSÉ souhaite qu’ils revoient notre système éducatif, qui est en déphasage avec le monde du 21ème siècle, et qu’ils votent des lois visant à accompagner la jeunesse dans l’entrepreneuriat.

Propos recueillis par Anaïs MONÉ, Observatrice Civitac, Plateau central.