Le 24 janvier de chaque année est célébrée la Journée internationale de l’éducation dans le monde. Cette année, l’ONG Children Believe a célébré à Ouagadougou cette journée sur le thème « Le droit à l’éducation dans un contexte d’urgence ». La cérémonie de cette journée s’est déroulée dans la salle de conférences de la Carfo sous la présidence du ministre en charge de l’Éducation nationale, Stanislas OUARO.

Selon Christelle Kalhoulé, Directrice Afrique de l’Ouest de Children Believe, le défi sécuritaire et la pandémie de Covid-19 ont exacerbé la problématique de l’accès à l’éducation des enfants dans plusieurs régions du Burkina.

« Compte tenu de la situation sécuritaire d’abord, plusieurs enfants sont privés d’éducation tout simplement parce que les écoles sont fermées dans certaines zones de notre pays. Et malheureusement il n’est plus possible de poursuivre l’éducation, notamment la scolarisation. Quand on prend également la crise sanitaire due à la Covid-19, nous savons qu’il y a eu un impact considérable sur l’éducation parce que les enfants ont été obligés de rester à la maison. Les autorités ont dû fermer les écoles pour préserver la santé des enfants et cela a occasionné des retards dans la scolarisation », a-t-elle ajouté.

Au cours de cette cérémonie, des représentants d’enfants leaders ont soumis leurs doléances aux autorités politiques, religieuses et coutumières, qui ont pris à leur tour des engagements : entre autres doléances, il s’agit de la lutte contre l’insécurité afin que la paix et la quiétude reviennent partout au Burkina ; les enfants demandent également l’amélioration des conditions de scolarisation pour tous, y compris les enfants déplacés...

Cette cérémonie a permis aussi de primer les trois meilleurs participants au jeu concours de slogans sur le thème de la journée. La première de ce jeu concours est Mlle Danielle PODA, âgée de 12 ans, en classe de 6ème. Elle reçoit une tablette, une enveloppe de 40 000 F CFA et une attestation.

Pour Danielle PODA, une des lauréates, « face à la pandémie de Covid-19 et à l’insécurité persistante, l’éducation reste pour nous une arme efficace ».

Michèle DIABATÉ