Une dizaine de jeunes ont été initiés au métier du journalisme les 3 et 4 juillet 2021 à Koudougou. L’initiative est de Communication services Consulting, en partenariat avec Décibel Média Afrique (DMA), deux agences de communication.

La passion du journalisme, c’est cette motivation commune à ces jeunes qui les a amenés à participer à cette initiation sur les bases du métier. « Depuis mon CM2, j’étais un férus de la radio et de la télé », a lancé, dès l’ouverture de la formation, Abdoul Aziz SANOU, un des participants et par ailleurs élève en Terminale A. Une session organisée les 3 et 4 juillet 2021, à Koudougou, par Communication services Consulting (CS-Consulting) et Décibel Média Afrique (DMA), deux agences de communication.

Les participants prennent en main les applications de montage du « Mobile journalism ».

Clauris SANA, co-fondateur de CS-Consulting, explique que l’initiative est née du constat que beaucoup de jeunes se passionnent pour le métier, veulent l’exercer, mais ne savent pas par où commencer. Raison pour laquelle, poursuit-il, l’activité a été lancée juste pour montrer la voie à suivre aux jeunes et pour les aider à se professionnaliser dans le domaine. « En deux jours, il est impossible de les former en journalisme, on a juste voulu les guider », précise-t-il.

Pendant ces quarante-huit heures, les jeunes ont pu lever le voile sur le circuit de production et de diffusion de l’information, ainsi que sa consommation de façon citoyenne, à travers trois modules. Il s’agit des « Généralités sur le journalisme », les « Techniques de rédaction journalistique » et le « Mobile journalism », présentés respectivement par Hamidou SANGLA, Doctorant en communication et journalisme, Djakaridja SIRIBIÉ, journaliste aux Editions Sidwaya, et Abdoul Aziz KABORÉ, reporter à Fasopic.net.

Clauris SANA, co-fondateur de CS- Consulting, explique le bien-fondé de l’activité.

Au sortir de la formation, les participants ont confié avoir beaucoup appris. « Un article de presse est composé d’un titre, un sous-titre, un chapeau, une accroche ou attaque, un développement (un corps), une chute et d’une signature », cite, tout sourire, le participant Abdoul Aziz SANOU. « Nous avons compris comment le milieu fonctionne et comment on doit s’y prendre pour l’intégrer », renchérit Salmata OUÉDRAOGO, étudiante en première année de Lettres modernes. « Les connaissances reçues me permettront de mener à bien ma mission », lance Christelle COULIBALY, une autre participante et responsable à la communication d’une organisation.

Inscrits dans la logique de suivre et d’accompagner les participants, les organisateurs de la formation leur ont proposé des stages dans différents médias du Burkina.

Abdoul Aziz KABORÉ, Observateur Civitac, Centre-Ouest