La Tabaski à Gorom-Gorom : remise de viande aux Personnes déplacées internes et aux personnes vulnérables par la mairie

La mairie de Gorom-Gorom a procédé, le mercredi 21 juillet 2021, à la distribution de viande aux Personnes déplacées internes et aux personnes vulnérables dans l’enceinte de la mairie. C’est sous la pluie que les concernés se sont rendus à la mairie pour récupérer leurs morceaux de viande. Treize (13) bœufs ont été achetés et égorgés par la mairie, puis remis à 1 200 personnes déplacées internes et vulnérables vivant à Gorom-Gorom.

Ce geste est une volonté du Conseil municipal ayant pour objectif de permettre aux plus démunis de se sentir aussi concernés par la fête de la Tabaski, malgré les circonstances qui les ont amenés à abandonner biens, animaux et tout pour se réfugier à Gorom-Gorom. Cette deuxième édition est financée par le budget du Conseil municipal.

Pour rappel, à la première édition c’étaient 35 bœufs qui avaient été égorgés et distribués aux plus démunis. Satisfaction générale, mais force est de reconnaître que plusieurs PDI n’ont pas été bénéficiaires car Gorom-Gorom en abrite plus de 30 000 actuellement.

« Nous ne pouvons pas tous avoir car nous sommes nombreux, et même si on égorgeait 100 bœufs, cela ne pourraient pas nous suffir. Moi, je n’ai pas eu, mais mon voisin a eu, et il a coupé un morceau me donner », ainsi s’exprime un déplacé interne du secteur 3.

Et de poursuivre : « Nous remercions vraiment Monsieur le maire, Ibrahim Ag ATTAHIR, et toute la population goromienne pour cet accueil et cette marque de solidarité envers nous les déplacés internes. La population de Gorom-Gorom a partagé la viande avec nous et voici que la mairie vient sur nos sites de déplacés avec beaucoup de viande. Nos enfants sautaient de joie et criaient de partout.

Que Dieu bénisse les donateurs ! Notre souhait est que la prochaine Tabaski nous trouve dans nos villages respectifs. »

Vu l’enthousiasme des bénéficiaires, on peut dire que les gestes de la mairie et de la population de Gorom-Gorom sont appréciés à leur juste valeur.

Tini TRAORÉ, Observatrice Civitac, Gorom-Gorom

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