Recueil de propos des participants au sortir de la première session ordinaire du cadre de Concertation communale de Dédougou

Le vendredi 30 juillet 2021 à 9h 00 dans la salle de conférence de la mairie, s’est tenue la première session ordinaire du cadre de concertation communale (CCco) de Dédougou. A l’ordre du jour il était question d’harmoniser les points de vue des différents acteurs impliqués dans la réalisation des activités de développement communal sur les aspects importants de la vie des populations.
A la fin de cette session, nous avons tendu notre micro à quelques participants afin de recueillir leur point de vue par rapport au déroulement de l’activité et leurs inspirations sur les notions abordées dans la session.

« Je travaille au niveau de l’agriculture. Je suis le chef agricole de la commune. Le cadre est vraiment appréciable. Vous voyez que comme moi, il n’y a pas mal d’acteurs qui sont présents. Déjà c’est bon. Cela permet de prendre en compte plusieurs réalités qui existent au sein de la commune. Donc, j’apprécie à sa juste valeur cette concertation, c’est vraiment multi-acteurs et ce sera une aubaine pour chacun de dire ce qu’il vit dans sa commune pour qu’ensemble on pense des solutions pour un développement conséquent. Nous travaillons avec des femmes très dynamiques et leurs efforts ne doivent pas être négligés. Ce cadre d’échange est ce dont nous avions besoin ».

« Moi c’est Mme Ky Zerbo Awa, je suis présidente de l’association « Payorô » qui signifie littéralement « attends demain » en langue locale Bwamu.. Je viens de suivre la première session ordinaire du cadre de Concertation communale de Dédougou. Pour moi parler de genre c’est prendre tout le monde en compte, prendre les différentes personnes, femmes, hommes, et mêmes les vieilles personnes dans les prises de décisions des communes. Je pense que c’est l’idéal pour le développement communal ».

« Je suis Président du Conseil communal de la Jeunesse (CCJ). Le but de cette rencontre était d’éclaircir le concept « genre » parce qu’à travers les interventions des uns et des autres le terme pose problème. Actuellement les gens ont tendance à croire que lorsqu’on parle de genre c’est de prioriser les femmes. Pourtant non. Selon ma conception des choses, le terme genre ce n’est pas de prioriser les femmes mais c’est de prendre en compte l’homme et la femme. Donc c’est cette appréciation je fais de l’atelier. Déjà si je prends l’exemple de l’intervention de SOS SAHEL où il parlait tantôt de 10 postes qu’ils ont octroyés dans un village et parmi lesquels 7 étaient occupés par des femmes. Pour moi le genre n’est pas respecté parce que quand on parle de genre c’est de travailler à ce que les hommes et les femmes soient au même pied. L’initiative est à saluer, le thème est d’actualité parce qu’actuellement toutes les couches de la commune sont représentées, nous avons les ONG, les associations et on travaille avec les femmes. Donc éclaircir les notions nous permettra de mieux comprendre les choses en vue d’amorcer un développement communal.

Propos recueillis par Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Zorgho

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