Du lundi 02 au jeudi 5 août 2021, s’est tenu à partir de 8h, dans la salle de conférence de la mairie de Dédougou, des ateliers de formation des membres du Comité de Veille Citoyenne (CVC) sur le réseautage et les techniques de plaidoirie.
Les avis de quelques participants sur le déroulement et les enjeux de ces activités (réseautage et plaidoyer) ont été recueillis ; lisez plutôt.

Djéneba OUATTARA, Journaliste de l’association Salaki

« Je suis Djeneba OUATTARA, de l’association Salaki de Dédougou, je suis animatrice et en même temps journaliste à la radio Salaki. Selon ce qu’on a vu, on ne peut pas dire que toutes nos attentes ont été comblées, mais le maximum a été fait. Personnellement les remarques qui ont été faites durant ces deux jours m’ont permis de savoir que nous, l’association Salaki, nous sommes déjà un réseau de communication. On a certes beaucoup d’expériences sur tout ce qui a été dit ici, mais comme on le dit, l’homme ne finit jamais d’apprendre. C’est donc bon de toujours renforcer nos capacités. C’est une initiative qui est la bienvenue à Dédougou ici. Ce que moi je peux dire : c’est d’inviter toutes les associations de vraiment former des réseaux pour renforcer leur communication. Nous attendons du Laboratoire citoyennetés de veiller toujours à accompagner ces différentes associations de la région avec d’autres initiatives. Que ce ne soit pas la dernière. »

Abdoulaye OUATTARA, Conseiller Technique du Gouverneur chargé des questions relatives à la Jeunesse, à la Formation Professionnelle et à l’Emploi

« Je réponds au nom de Abdoulaye OUATTARA, je suis conseiller technique du gouverneur chargé des questions relatives à la jeunesse, à la formation professionnelle et à l’emploi. Personnellement je trouve la formation très satisfaisante. Elle va permettre aux jeunes de s’outiller pour contribuer au développement de la région. Les attentes ont vraiment été atteintes et les formateurs ont donné le meilleur. Nous avons apprécié positivement ces jours de formation sur le réseautage et la plaidoirie. C’est même au-delà de nos attentes. Je profite remercier les partenaires le laboratoire citoyennetés en collaboration avec Solidar Suisse pour le choix porté sur notre commune. Je leur demande par ailleurs de continuer à appuyer nos OSC et toute la région de la boucle du Mouhoun. Je vous remercie. »

Et au président du Comité de Veille Citoyenne de conclure.

Lamoussa KADINZA, Président du Comité de Veille Citoyenne (CVC)

« Je suis Lamoussa KADINZA, je suis le Président du Comité de Veille Citoyenne (CVC) de Dédougou. D’abord je tiens même à remercier et féliciter le Laboratoire Citoyennetés et Solidar Suisse pour cette initiative. Ces ateliers sur le réseautage et la plaidoirie vont renforcer les capacités dans un premier temps nos organisations, de notre réseau et par ricochet de toutes les structures qui y sont rattachées. Parceque dans notre réseau il y’a le réseau constitué et à côté, d’autres organisations qui gravitent autour de notre réseau. Concernant le déroulement de l’activité, tous les membres du réseau CVC présents ont suivi avec beaucoup d’attention l’atelier. Ils y ont activement participé. Cela montre leur engouement, mais également que ces ateliers étaient attendus par la société civile. Le contenu des exposés des formateurs était vraiment bien garni, et laisse entrevoir que nous sommes tous à présent biens formés.

Par ailleurs, j’ai un message à l’égard du Comité de Veille Citoyenne : la formation doit être utile et pour cela, nous devons mettre en œuvre tout ce que nous avons appris. Nous devons être capables de renforcer, à travers ce qu’on a vu, nos réseaux. Ensuite nous devons être capables de faire le plaidoyer. Au sortir de cette rencontre, nous devons prendre l’engagement de travailler selon un schéma qui nous permettra d’améliorer notre méthode de travail. Pour finir, des rencontres entre membres du CVC seront organisées pour voir dans quelle mesure renforcer notre réseau. Que tout le monde se mette donc dans cette dynamique pour que la formation soit plus utile. »

Propos recueillis par Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Zorgho