La ministre en charge de la culture, Elise THIOMBIANO / ILBOUDO, a procédé à la remise officielle de 1398 pagnes aux déplacés internes de Madjoari, Kongoussi et Kaya, ce lundi 16 août 2021 à Ouagadougou. Chaque localité a eu un lot de 233 complets de pagnes dont 200 complets de pagne koko Dunda et 33 complets de pagne Faso Dafani.

Les représentantes des déplacés des trois localités

La situation sécuritaire a occasionné le déplacement de nombreuses personnes à l’intérieur du pays. A la date du 15 juillet 2021, le nombre de déplacés internes s’élevait à plus de 1,3 millions de personnes. Pour la seule commune de Madjoari, le nombre de personnes déplacées s’élève à plus de 14000, selon les données de cette mairie. C’est pourquoi l’association des ressortissants de Madjoari a adressé une correspondance, en demandant le soutien de la ministre de la culture.

En réponse à cette demande, la ministre de la culture, Elise THIOMBIANO /ILBOUDO, a octroyé des pagnes à des déplacés de trois localités que sont Madjoari, kongoussi et kaya. Chaque localité a bénéficié de 233 pagnes dont 200 complets Koko Dunda et 33 complets Faso Dafani.

Selon la ministre de la culture, le pays connait des difficultés qui ont occasionné beaucoup de déplacés internes et la région de l’Est n’est pas la seule concernée par les déplacés. « Nous savons que ce n’est pas suffisant. Le nombre de déplacés dépasse ce que nous avons eu. Nous savons également que les localités dépassent le nombre de trois, mais nous avons dit seulement, pour construire quelque chose, chacun doit pouvoir donner sa pierre », a-t-elle affirmé

La réprésentante des bénéficiaires, Binta SAWADOGO à droite

La représentante des bénéficiaires, Binta SAWADOGO, a remercié la ministre pour ce don. « Une chose est de nourrir, une autre chose est de trouver à manger aux déplacés et une autre chose est de leur trouver un abri. Mais pour qu’ils se réjouissent vraiment, il faut leur trouver quelque chose à porter. Ce don va vraiment aider les déplacés à se réjouir parce que quand on s’habille bien, on est content de nous-même », s’est-elle réjouie.

Clarisse KABORÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou