Koudougou a abrité la rencontre de partage avec les Femmes Défenseures des Droits Humains (FDDH) et les Défenseurs des Droits Humains (DDH) vulnérables, le vendredi 29 octobre 2021. Cette activité de la coalition burkinabè des Défenseurs des Droits Humains (CBDDH), s’est tenue dans le but de contribuer à une meilleure protection des FDDH et des DDH vulnérables.

Sont appelées Femmes Défenseures des Droits Humains (FDDH), ces femmes agissant pour la promotion et la protection des droits de l’homme et tous les individus défendant les droits des femmes ; ou qui travaillent pour l’égalité des sexes. A travers cette rencontre de Koudougou tenue le vendredi 29 octobre 2021, la coalition burkinabè des Défenseurs de Droits Humains (CBDDH) veut contribuer au renforcement de la protection des FDDH et des Défenseurs des Droits Humains (DDH) vulnérables.

Photo de famille

Pour la coordinatrice nationale de la coalition burkinabè des défenseurs des droits humains, Florence OUATTARA, la tenue de cette session trimestrielle à Koudougou s’explique par le fait que c’est une des provinces où l’on retrouve le plus de femmes vulnérables. « On a voulu les rencontrer et échanger avec elles, autour des pistes de solution pour réussir la résilience face aux nombreuses crises qu’elles traversent » a-t-elle confié. Première du genre cette rencontre servira de cadre de partage d’expériences et de témoignages, selon les organisateurs. « On a constaté qu’il y a des femmes qui ignorent leurs droits, et à côté se font maltraiter », lance la présidente de l’association « Sœurs unis pour la protection des femmes », Epiphanie TAPSOBA ; une association créée en 2020 dans le but de fédérer les femmes vulnérables afin qu’elles puissent défendre leurs droits.

Florence OUATTARA, coordinatrice de la CBDDH

A en croire les organisateurs de la rencontre, elle leur permettra de s’enquérir des conditions de vie et de travail des FDDH et des DDH vulnérables ainsi que les cas de violation de leurs droits. L’objectif est d’aboutir à la mise en place d’un système de plainte adapté aux FDDH afin de stopper l’impunité pour les attaques commises à leur endroit. Aussi, ce sera le lieu de proposer des recommandations à adresser aux autorités gouvernementales dans le but de renforcer la protection des FDDH et DDH vulnérables. La journée d’échanges a réuni une vingtaine de participantes. Par la voix de leur représentante, elles se sont réjouies de la tenue de l’activité, tout en souhaitant que ce genre de cadre se multiplie. Les conclusions issues de cette rencontre seront reversées au réseau ouest africain des Défenseurs des Droits Humains pour d’éventuels plaidoyers au niveau des institutions régionales et sous régionales, foi des organisateurs.

Abdoul Aziz KABORÉ, Observateur Civitac, Centre-Ouest