Gorom-Gorom : les jeunes ambassadeurs plaident pour une prévention des conflits et la cohésion sociale
Le mercredi 10 octobre 2021 s’est tenue, dans la salle de réunions de la Maison de la femme, une journée de plaidoyer organisée par les jeunes ambassadeurs de la commune de Gorom-Gorom. Cette rencontre avait pour objectif, d’une part, la mise en place d’un cadre de concertation entre autorités communales et leaders communautaires pour la préservation de la cohésion sociale et, d’autre part, la contribution à la prévention et à la transformation des conflits communautaires par des mécanismes d’alertes précoces.
Ce sont des jeunes leaders, ambassadeurs de la paix, qui, malgré leurs différences, ont appris à travailler ensemble, à vivre ensemble. Ils ont mené plusieurs activités qui leur ont permis de connaître les préoccupations de leurs communautés. Toutes ces activités leur ont permis de connaître les préoccupations économiques des populations et leurs soucis de tous les jours.
- Les participants.
Ils ont donc tenu à faire cette rencontre avec leurs autorités pour leur transmettre les préoccupations des administrés. Ainsi, au regard de la situation sécuritaire que traverse le Burkina Faso, marquée par une fragilité sans précédent du tissu social, des griefs au sein de la commune qui menacent la cohésion sociale, de la fragilité de la cohésion sociale qui freine les efforts de développement, et en considérant la nécessité de fédérer les forces en présence au sein de la commune pour une synergie d’action en faveur de la prévention et la transformation des conflits, ces jeunes ambassadeurs de la paix pour le projet « Soutenir le dialogue mené par les jeunes pour la paix et la stabilité au Sahel recommandent/sollicitent la création par délibération - ou par arrêté - d’un comité de veille et d’alerte des risques de conflits au sein de la commune.
Ce comité, qui aura pour mission de signaler tout comportement qui serait de nature à porter atteinte à la cohésion entre individus ou communautés elles-mêmes, ou entre l’autorité et les populations locales, serait composé de jeunes, de femmes et de leaders communautaires, choisis par leurs pairs en fonction de leur intégrité. Il aura pour obligation de présenter un rapport mensuel et de signaler par écrit au maire de la commune ou à son administration tout conflit latent ou larvé observé au sein de la communauté, afin que des dispositions soient prises pour l’endiguer avant qu’il n’éclate.
- Photo de famille.
En plus de ce comité, ils souhaitent 1) la redynamisation de tous les mécanismes formels de prévention et de gestion des conflits, à savoir l’ONAPREGECC, le CCGP (Comité Communal de Gestion des Plaintes), pour améliorer les efforts de paix, 2) l’effectivité et la régularité des cadres de concertation et des journées de redevabilité, en mettant l’accent sur les femmes et les jeunes pour renforcer la bonne gouvernance et connaître les préoccupations légitimes des populations, 3) et, enfin, la lutte contre le chômage des jeunes et des femmes par la formation de ces acteurs que sont ces jeunes, l’appui à l’entrepreneuriat, la bonne gouvernance dans les actions de recrutement.
Traoré Tini, Observatrice Civitac, Gorom-Gorom



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