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Maraîchère culture à bogandé : l’autre activité rentable

La maraîchère culture est une activité bien rentable aussi bien en milieu rural qu’en zone urbaine. Elle est indéniablement une très bonne source de revenu pour les producteurs affurés sur le maillon de la commercialisation des produits maraichers lorsqu’elle ne rencontre pas de problèmes d’écoulement ou d’invasion d’insectes. C’est dans cette dynamique que nous décidions de nous rendre dans les bas-fonds aménagés de la belle cité de Bantia (Bogandé), ce vendredi 3 décembre 2021 afin d’en savoir un peu plus sur cette activité.

Vendredi 3 décembre 2021 un soleil radieux se lève sur cette belle cité de Bantia. Il est 8h33 quand nous arrivons dans les bas-fonds aménagés pour rencontrer les praticants de la culture maraîchère. Ici les cultures maraichères les plus rentables et les plus produites sont la tomate, l’oignon, la pomme de terre, le chou ainsi que le piment. La culture maraichère est principalement pratiquée en saison sèche et froide (octobre avril).

A 8h50 on fait la rencontre de M Josué LANKOANDE riziculteur en saison hivernale, et pratiquant de la culture maraîchère en saison sèche. « Je pratique cette activité depuis une vingtaine d’année maintenant. Le maraichage c’est l’autre activité rentable après la saison des pluies » nous déclare-t-il. Il produit principalement de l’oignon, du piment, du chou, et de la menthe. Selon les dires de ce dernier, cette activité est bien rentable car elle permet de subvenir largement à ses besoins et de faire même une épargne. Personnellement, « j’ai investi 760 000 FCFA rien que pour la maraîchere culture cette saison, mais je ne regrette pas parce que je sais que j’en aurai plus » explique-t-il.

Nestor TINDANO est un autre maraicher que l’on croise non loin des terres de M. LANKOANDE. « Ma principale source de revenu vient principalement de la maraîchere culture et je m’en pleins pas » darde-t-il. D’après les propos de ce dernier, pour se procurer 100g de semence de tomate il faut débourser la baguette somme de 25 000 FCFA et en cd qui concerne l’oignon pour 500g de semence il faut dépenser 27 000 FCFA. Après les récoltes, 50kg d’oignon permettent d’emmasser plus de 40 000 FCFA.

M. LANKOANDE dans son potager de piment

Principaux problèmes du maraichage

L’un des principaux problèmes que rencontre la filière maraichère, est la périssabilité des produits.
André OUOBA ne produit que de l’oignon, du chou, et du poivron. « Nous rencontrons d’énormes difficultés avec certains produits notamment la tomate et la pomme de terre car ils pourrissent beaucoup plus vite que les autres » dit-il avec un regard hagard. Il déclare que mis à part la périssabilité il y’a également le problème d’écoulement qui s’impose.
Selon M. Gilbert DABOURGOU, un maraicher de la localité, les producteurs de la pomme de terre bénéficient de l’accompagnement de l’Etat et de ses partenaires pour le renforcement de leurs capacités de production, de conservation et de commercialisation.

Pour Harouna DORI« le niveau de production et les difficultés liées à la conservation entrainent des pertes importantes de sorte que les maraichers n’arrivent pas à satisfaire la consommation locale. Il nous faut donc trouver des pistes de solutions pour remédier à ce problème ».

Potager de chou de M. OUOBA

De nos jours, l’agriculture en général et le maraichage en particulier, doivent faire face à de nombreux défis comme l’augmentation de l’offre alimentaire, mais aussi l’exigence d’une production agricole garantissant la sécurité sanitaire, la qualité nutritionnelle et le respect de l’environnement.

Landry NIKIÈMA, Observateur Civitac, Bogandé

     

 

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