Plaidoyer pour la lutte contre les grossesses précoces et non désirées dans la commune de Zorgho

Ce jeudi 09 décembre 2021 à 9h, a eu lieu à la maison de la femme, le plaidoyer pour la lutte contre les grossesses précoces et non désirées dans la commune de Zorgho.

Cette activité est le fruit de l’action conjuguée du Comité d’Action Citoyenne (CAC) en partenariat avec le Laboratoire Citoyennetés et le Programme Solidar Suisse (partenaire financier). Les grossesses précoces et non désirées sont devenues comme un effet de mode dans nos contrées depuis ces dernières décennies. Il est de nos jours coutume de voir de jeunes adolescentes, dans la fleur de l’âge, abandonner les cours pour cause de grossesses. Les élus locaux et acteurs de l’éducation, ont décidé de revenir sur cette thématique, le jeudi 09 décembre dernier.

Les autorités présentes à cette rencontre étaient :
• Monsieur le Haut-commissaire de la province du Ganzourgou représenté par son secrétaire général ;
• Monsieur Jacques KABORÉ, Maire de la commune de Zorgho ;
• Monsieur Louis ZONGO, Préfet du département de Zorgho ;
• Les responsables des différents établissements de Zorgho.

Il a été question dans un premier temps du mot d’ouverture et de la présentation des participants. Puis s’en est suivie la communication du facilitateur, le D. W. Pierre OUÉDRAOGO sur l’adolescence et les termes connexes. Qui est considéré comme adolescent ? quels sont les défis liés à l’adolescence ? quels sont les défis liés à la santé sexuelle et reproductive chez l’adolescent. Tout cela dans le but de connaître l’individu en phase d’adolescence pour comprendre ses agissements et ainsi le canaliser. Après cela, ont suivi des échanges entre les participants. Si certains ont formulé leurs inquiétudes, d’autres ont partagé leurs expériences en la matière. M. YAMÉOGO, Président du CAC a procédé à la remise de la lettre de plaidoyer à monsieur le maire de Zorgho.

Au sortir de cette rencontre, sur la question très pertinente des grossesses précoces et non désirées, nous retenons que ce problème doit être combattu à la racine. Il est en effet, facile de demander aux enseignants d’êtres sévères et rigoureux ou encore d’adopter certaines attitudes à l’endroit des adolescents. Seulement, il est encore plus rationnel, d’appeler les parents, familles et tuteurs de ces jeunes à l’âge de la puberté à beaucoup plus de vigilance et surtout à éduquer sérieusement leurs progénitures.

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Zorgho

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