Commune de Matiacoali : l’administration municipale à l’école des technologies de l’information et de la communication

Grâce à l’appui du programme DEPAC-2 financé par la Coopération suisse et mis en œuvre par le Laboratoire Citoyennetés, le personnel de l’administration communale de Matiacoali a bénéficié d’un renforcement de capacités. L’atelier de deux jours, qui s’est tenu à Fada N’Gourma ces 14 et 15 décembre, a eu pour objectif de renforcer les capacités opérationnelles des agents en informatique et en sécurité informatique.

Outiller son personnel pour faire de l’administration communale de Matiacoali une administration moderne, visible et performante, voilà l’ambition de la commune de Matiacoali en initiant une telle rencontre.

Durant les deux jours, la formation a fourni des clés pour comprendre le fonctionnement général de l’ordinateur, ses caractéristiques, en montrant le fonctionnement et en mettant en exergue l’intérêt des logiciels de base comme Word, Excel et PowerPoint, à la fois dans la délivrance des services publics et la performance de l’administration communale. Ezéchiel DAYAMBA, le formateur, explique qu’après avoir montré de façon générale ce que c’est qu’un ordinateur, sur quelle base l’on sait qu’un ordinateur est de bonne qualité, que tel ordinateur ou logiciel est meilleur que l’autre, il a donné à grands traits des éléments de compréhension sur l’hygiène de l’appareil et sur la sécurité informatique.

Ils ont également compris comment on utilise Excel de façon générale. Sur un exercice pratique, ils ont fait un tableau pour apprendre comment s’y font les calculs et la mise en forme sur celui-ci. « Sur Powerpoint, l’exercice a consisté à trouver un thème et à le traiter […] pour que, si quelqu’un est amené à créer et présenter un fichier Powerpoint, qu’il puisse le faire sans aide extérieure », résume Ezéchiel DAYAMBA. « L’atelier vient à point nommé renforcer nos capacités en matière d’utilisation de l’outil informatique », se satisfait Souleymane DARANKOUM, Secrétaire général de la commune de Matiacoali et participant à la formation. « Beaucoup d’entre nous ne le maîtrisions pas assez… Il y avait des difficultés dans le cadre des activités de la mairie. » De son avis, la formation a porté ses fruits et ils repartent « très bien outillés et avec des connaissances [qu’ils mettront] en pratique ».

Zénabou LOMPO, secrétaire de la mairie de Matiacoali, abonde dans le même sens, euphorique : « Sincèrement dit, la formation, c’est propre, il n’y a rien à dire. »

Tout en remerciant le Laboratoire Citoyennetés et la Coopération suisse, tous deux souhaitent que des formations du genre soient reconduites pour intégrer d’autres aspects qu’ils jugent importants, comme l’Internet. « Deux jours de formation, ça a été vraiment court », regrette Zénabou LOMPO. Ce qui, à l’en croire, n’a pas permis d’explorer un axe tout aussi important que la "toile".

Souleymane DARANKOUM, à son tour, renchérit en rappelant que l’Internet a beaucoup d’opportunités qu’ils peuvent exploiter s’ils sont formés là-dessus. « Avec l’Internet on parle maintenant de visio-conférence. Si l’on est très bien formé, on peut tenir des rencontres à travers le net. » Une action qui donnera sûrement un coup d’accélérateur à la commune rurale, dans la mesure où celle-ci envisage de moderniser son administration à travers l’acquisition de matériel informatique de haute qualité au profit de son personnel de gestion.

Tûwênd Nooma Jean Damase ROAMBA, Observateur Civitac, Fada N’Gourma

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