Infrastructures marchandes et assainissement dans la ville de Sapouy

Les infrastructures marchandes d’une commune représentent les structures commerciales de celle-ci. Leurs gains proviennent généralement d’un prix payé par les usagers et servent à alimenter le budget communal. Dans la commune de Sapouy, comme infrastructures marchandes, nous avons les marchés (le marché à bétail, le marché central, le marché de céréales et le marché de la bière de mil), l’abattoir et les boutiques. Celles-ci reversent des taxes à la municipalité, contribuant au développement de la commune, notamment dans le domaine de l’assainissement.

L’abattoir, les marchés et les boutiques de la commune de Sapouy ont été réalisés dans l’objectif de permettre à la commune de faire des recettes.

Leurs gestions sont assurées par des particuliers chargés des recouvrements et de leurs entretiens. Ces particuliers sont rémunérés par la commune. Le maire de la commune avait procédé à l’inauguration du nouveau marché à bétail le mercredi 15 février 2021, en vue de mieux organiser la vente et l’achat du bétail et de la volaille. Hamed SANFO, agent des services techniques de la mairie, affirme que le nouveau marché à bétail peut rapporter au moins la somme de cinquante mille (50 000) francs CFA à cent mille (100 000) francs CFA comme taxe par marché. La mairie a également pu réaliser des actions dans le domaine de l’assainissement grâce à la Coopération suisse et construire des boutiques. Trente (30) boutiques seraient en construction au marché central. Selon Hamed SANFO, des forages ont été réalisés et réhabilités en ce qui concerne la commune. Avec l’appui de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), la municipalité a pu construire de nouvelles latrines et réhabiliter les anciens. « Nous avons pu réaliser environ trois cent (300) ouvrages dans la ville. Nous avons pu réhabiliter deux cent (200) latrines et en construire cent (100) ». Pour le drainage des eaux usées, des mesures seront prises dans les jours à venir afin de faciliter leur écoulement.

Elza NONGANA, Observatrice Civitac, Sapouy

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