Ce lundi 27 juin 2022 a eu lieu, à 9h, au haut-commissariat de Zorgho, la commémoration de la Journée internationale de l’Enfant africain sur le thème : « Facteurs de risque et de protection des enfants à risque ou en situation de mobilité dans la province du Ganzourgou : état des lieux et perspectives ».

Le monde traverse des périodes difficiles tant sur le plan sécuritaire, sanitaire qu’alimentaire. La cellule familiale, censée être le cadre adéquat à l’épanouissement de ses membres, surtout les enfants, est de nos jours confrontée à d’énormes défis qui entravent leur bien-être. Au nombre de ces défis, la pauvreté, le contexte sécuritaire et alimentaire difficile, qui exposent les enfants à toutes sortes de violences. Pour apporter une solution à cette préoccupation, le Burkina Faso, avec les autres pays africains, commémore chaque 16 juin la journée de l’Enfant africain.

Florisse BONKOUNGOU, représentant des enfants.

Au Ganzourgou, pour cette année 2022, l’ONG Children Believe et son partenaire CREDO, en collaboration avec la direction provinciale du genre et de la famille du Ganzourgou, unissent leurs forces pour célébrer en différé cette journée, initialement prévue pour le 16 juin.

La cérémonie, animée par Tilado YAMÉOGO, président du Comité d’action citoyenne (CAC) de Zorgho, a accueilli bon nombre d’autorités :
• le préfet de Zorgho, président de la délégation spéciale et représentant du haut-commissaire du Ganzourgou à la cérémonie, Issa DABONÉ ;
• le coordonnateur de l’ONG CREDO, K. Innocent GANSONRÉ ;
• Le directeur provincial de la jeunesse, Sayouba OUÉDRAOGO ;
• le représentant du directeur provincial de l’Action sociale, Hubert NANA ;
• les représentants des directions provinciales, des autorités religieuses et coutumières, des associations des jeunes de la province du Ganzourgou, etc.

Un marathon avant le début de la cérémonie a eu lieu aux environs de 8h. Les trois premiers lauréats de ce marathon ont été récompensés durant la cérémonie. Ils ont chacun reçu une somme symbolique.

Les coureurs sur la ligne de départ.

Des discours ont été prononcés au cours de cette cérémonie, dont (chronologiquement) celui du coordonnateur de l’ONG CREDO, qui a souhaité la bienvenue à tous les participants, celui du représentant des enfants, celui du directeur provincial de l’action sociale et celui du président de la cérémonie, le haut-commissaire du Ganzourgou représenté par le préfet.

Des plaidoyers (des interpellations à l’endroit des leaders politiques et communautaires) rédigés par les enfants ont été remis aux autorités religieuses et coutumières.

Le groupe NONNGTAABA du Ganzourgou en pleine prestation.

L’activité a pris fin par le discours de clôture prononcé par le préfet de Zorgho. Le caractère festif a aussi été au rendez-vous. Une occasion durant laquelle le groupe Nongtaaba, à travers des pas de danse traditionnelle harmonieux et précis, a rappelé à toute l’assistance que, citant Edouart HERRIOT, « La culture, c’est tout ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié. ».

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Zorgho