Le mercredi 29 juin 2022 a eu lieu, à Zorgho, aux environs de 10h, une cérémonie de remise de vivres aux personnes vulnérables du Ganzourgou. Cette activité a été organisée par l’Association Béogo-Neeré du Ganzourgou (ABN-G), en partenariat avec le programme Solidar Suisse.

Instaurée depuis juin 2017, la journée de solidarité du Ganzourgou, qui poursuit depuis lors son petit bonhomme de chemin, est aujourd’hui à sa 5e édition. C’est une stratégie qui ne demande pas de financement externe. La journée de solidarité est un mécanisme local de solidarité qui permet aux communautés de s’entraider, de venir en aide à des personnes dans leurs localités qui n’ont pas les moyens. C’est ainsi que des producteurs locaux viennent en aide aux personnes qui ne se suffisent pas à elles-mêmes, et cela sans l’aide financière des partenaires.

Des autorités politiques et administratives ont effectué le déplacement pour soutenir cette cause commune. Ce sont :
• Bouga André OUÉDRAOGO, président de l’Association Beogo-Neeré du Ganzourgou (ABN-G) ;
• Ambroise OUÉDRAOGO, haut-commissaire de la province du Ganzourgou ;
• Yaya OUÉDRAOGO, directeur provincial de l’Action sociale ;
• Emile KABORÉ, directeur provincial de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou ;
• Appolinaire NANA, représentant de l’ONG Solidar Suisse ;
• Les représentants des délégations spéciales de Zorgho, Kogho, Zanm, Salogho et Zoungou.

Le président de l’Association Beogo-Neeré du Ganzourgou (au milieu) à côté du Haut-commissaire (en tenue traditionnelle). A l’extrême gauche le représentant de Solidar Suisse et à l’extrême droite, le vice président de la délégation spéciale de Zanm.

2 865 kg de vivres, soit 53 sacs de sorgho, ont été remis aux bénéficiaires. Cinquante-deux (52) sacs ont été offerts aux personnes vulnérables (dont 26 PDI et 26 ménages en situation difficile) et un sac à la Direction provinciale de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou pour la cantine endogène dont bénéficieront les enfants.

C’est tout ému que Edwige KABORÉ, représentante des PDI, s’exprime : « Les mots me manquent pour exprimer ma gratitude. Je suis sincèrement très heureuse. Que Dieu vous rende ce bienfait. J’étais à Kompienga, à Nadiagou et j’y vendais du dolo. Mais à cause de ‘ces gens-là’ on a été obligés de partir. Je vais utiliser ce sac de sorgho pour mes besoins alimentaires et ceux de ma famille. Merci à vous. »

Edwige KABORÉ, représentante des PDI.

Cette initiative est un motif réel de satisfaction. Un acte volontaire qui, au-delà de l’aspect financier, traduit un grand esprit de solidarité, d’empathie, de compassion, de soutien des personnes au sein d’une communauté.

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Zorgho