L’Association Manegdbzanga : plus de 20 ans au service du développement du monde rural

L’Association Manegdbzanga (AM) - Manegdbzanga en langue mooré se traduit par : « le développement pour tous » en français - a vu le jour le 5 février 1991 et a été reconnue officiellement par le récépissé de déclaration d’association N° AN-VIII-132/FP/MAT/DELPAJ du 22 avril 1991. Son siège social est basé à Loumbila.

L’AM est une structure de référence pour la promotion de la solidarité et du procès au niveau des communautés de base du Burkina Faso engagées dans le développement humain durable. Elle a une dimension sociétale se référant au bien-être promu de manière inclusive au bénéfice de tous les membres de la communauté. La mission de cette association est donc de contribuer au développement socio-économique des populations et, par extension, à celui du Burkina Faso. Elle a pour objectifs de :
• Promouvoir l’alphabétisation fonctionnelle, les innovations éducatives, la formation et l’insertion socioprofessionnelle en faveur des jeunes ;
• Promouvoir le travail décent pour un accroissement de la productivité et des revenus des populations, en particulier des personnes vulnérables, des jeunes et des femmes ;
• Favoriser l’adoption des pratiques agro-écologiques et la culture biologique chez les producteurs ;
• Contribuer à l’amélioration de la santé des populations par la promotion de l’accès aux soins de santé pour tous ;
• Contribuer à la promotion de la démocratie et de la participation citoyenne.

Elle intervient par ailleurs dans plusieurs domaines, comme l’alphabétisation et la formation professionnelle, l’élevage, l’agriculture et le maraîchage, l’environnement et les changements climatiques, la santé, la démocratie et la participation citoyenne.

L’Association Manegdbzanga (AM) est dirigée par Kassoum ILBOUDO, qui a, dans une interview, abordé les défis rencontrés par la structure. Lisez plutôt :
« Nous accompagnons entre 80 et 100 familles par an pour ce qui est de l’agriculture et de l’élevage à travers des greniers de solidarité et des filets sociaux. Nous bénéficions de l’accompagnement financier de Solidar Suisse. Nous sommes autour de 1 850 membres par an. Le rapport entre ce nombre assez pléthorique et les revenus dont nous disposons ne nous permet pas de subvenir aux besoins des producteurs. En effet, c’est moins de 200 personnes par an qu’on arrive à accompagner. Ceci représente une difficulté pour nous. Le contexte sécuritaire aussi ne favorise pas la mobilisation de ressources pour pouvoir accompagner les producteurs. L’attente étant longue, beaucoup se découragent. Cependant, nous mettons tout en œuvre pour pouvoir les soutenir autant que possible. »

L’Association Manegdbzanga, à l’instar de bon nombre d’associations au Burkina Faso, milite pour le développement social et économique des communautés de base. Elle mérite beaucoup de soutien et d’accompagnement.

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Zorgho

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