Le 5 décembre 2022 s’est tenue, dans la salle de conférences de l’hôtel Ramadan de Ouagadougou, un atelier de plaidoyer et de restitution de l’étude sur le financement endogène de l’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC) et de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR). En effet, l’ONAPREGECC et l’ONAFAR ont obtenu un financement du PNUD pour la mise en œuvre d’une étude sur le financement endogène des deux structures. Cette étude, réalisée par une consultante, avait notamment pour objectif premier d’identifier les stratégies et les acteurs susceptibles de contribuer au financement de ces deux structures en charge du règlement pacifique des conflits.

L’atelier s’est tenu sous la présence effective de la représentante du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), de la ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux (JDHRI), des représentants des Organisations non gouvernementales (ONG), des Organisations privées, des présidents ou rapporteurs de l’ONAPREGECC, des points focaux de l’ONAFAR.

Le présidium, avec la Présidente de l’ONAFAR à droite (bleu et blanc).

Le discours d’ouverture de l’atelier a été prononcé par la ministre de la Justice et des Droits humains, Bibata NÉBIÉ/OUÉDRAOGO. Elle est revenue notamment sur le pourquoi de la création des deux structures, la composition et le fonctionnement de chacune d’elles. D’après elle, ces deux structures ont été créées afin d’apporter une solution à la recrudescence des conflits communautaires, à la radicalisation et à l’extrémisme violent.

Des participants tout ouie.

Lors de cet atelier, Elsie LAURENCE-CHOUNOUNE, représentante résidente pays du PNUD, a également prononcé un discours. Elle a remercié les deux structures pour avoir associé son institution à cette étude. Elle a rappelé que le soutien du PNUD à l’opérationnalisation de l’ONAFAR et de l’ONAPREGECC a engrangé des résultats tangibles et fort appréciables en 2022.

A la suite de ces allocutions, des communications ont été présentées aux participants. Il s’agit de communications portant sur la présentation de l’ONAFAR, l’ONAPREGECC et l’étude sur le financement endogène de l’ONAPREGECC et de l’ONAFAR.

La photo de famille.

Il ressort de ces communications que l’ONAFAR et l’ONAPREGECC sont des structures qui ont été créées pour préserver la cohésion sociale et la paix au Burkina Faso. Cependant ils peinent à mener leurs missions à cause des défis auxquels ils sont confrontés, notamment l’insuffisance du financement et des ressources de l’Etat, l’absence d’un plan d’action existant, le manque de personnel qualifié. Pour relever ces défis, la consultante a proposé, comme objectifs opérationnels du plan de mobilisation des ressources, la diversification des sources de financement et le développement de relations solides avec les partenaires. Elle n’a pas manqué de citer des structures aux niveaux national et international qui peuvent constituer des axes de mobilisation de ressources.

Sylviane OUÉDRAOGO, Stagiaire au Laboratoire Citoyennetés