Ce mercredi 25 janvier 2023, à 9h, a eu lieu, dans la salle de réunions Dudal Djam de Dori, un atelier de mise en relation d’affaires entre les institutions de microfinance de proximité (installées à Dori) et les potentiels entrepreneurs. Durant deux jours, les jeunes entrepreneurs auront leurs capacités renforcées sur ces institutions. Cet atelier s’inscrit dans les actions que mène le Centre d’étude et de la coopération internationale (CECI) à l’endroit des jeunes dans le cadre de la mise en œuvre du projet Djamtan-Laafi Bala à Dori.

Les institutions de microfinance sont des organisations qui offrent des services financiers aux petites entreprises et aux personnes à faible revenu. Elles jouent un rôle crucial dans la promotion de l’entrepreneuriat et de la croissance économique, en fournissant des financements pour les projets qui autrement n’auraient pas accès aux fonds traditionnels.

Selon Madi OUÉDRAOGO, le coach profil économique du projet, « cette activité a pour objectif global de faciliter le rapprochement et de contribuer à une mise en relation entre 6 microfinances et 200 jeunes entrepreneurs, dont 100 hommes et 100 femmes résidant dans la commune de Dori ».

Les modérateurs.

Des présentations de plusieurs responsables de microfinance, notamment la Caisse populaire de Dori, Baaitoul Maal, les fonds étatiques (FAIJ, FASI, Fape…) ont ponctué la cérémonie. Ils ont chacun présenté leur institution, les procédures d’ouverture de compte et les cibles, et l’octroi de crédits pour l’accompagnement des jeunes entrepreneurs.

Pour le directeur de la Caisse populaire, Salif TRAORÉ, « l’atelier de mise en relation d’affaires entre les institutions de microfinance et des entrepreneurs est un événement important qui permettra à ces deux parties de se rencontrer et de discuter des opportunités de collaboration ».

« D’un autre côté, poursuit-il, les entrepreneurs sont la force motrice de l’économie. Ils ont les idées, la passion et la détermination nécessaires pour faire décoller leur entreprise, mais ils peuvent parfois manquer de moyens financiers pour réaliser leur vision. »

Une vue des participants à l’atelier.

À la fin de l’atelier, et les participants et les responsables de microfinance ont remercié le CECI pour cette bonne initiative.

Mohamadou BALOBO, Observateur Civitac, Dori