Ce vendredi 3 mars 2023 s’est tenu, à la mairie de Boussouma, le lancement officiel de l’incubation des jeunes entrepreneurs de la commune de Boussouma. Le mot d’ouverture a été prononcé par le coordonnateur de CECI et de l’équipe technique de ladite structure. Entre conseils et orientations, l’équipe de CECI et de son partenaire de mise en œuvre en incubation, SAM Global Business et Services, ont montré la voie à suivre pour l’atteinte des objectifs du projet.

Ils sont mécaniciens, soudeurs, coiffeuses, tisserandes, plombiers, dolotières, etc. à avoir bénéficié de la formation en entrepreneuriat dans le cadre de ce projet. Cette phase de la conduite des activités va consister à faire une incubation sur des connaissances précédemment acquises par ces jeunes. Pendant des mois, ils bénéficieront des appuis techniques et des suivis terrains pour mieux capitaliser leurs compétences et permettre un bon développement des Activités génératrices de revenus (AGR). Au nombre de 200, ces jeunes sont issus des régions du Sahel et du Centre-Nord.

Une vue d’ensemble des bénéficiaires.

Pour le lancement des activités incubatrices, une équipe du bureau régional du Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI), conduite par le coordonnateur du projet, Gaëtan OUÉDRAOGO, a rencontré les jeunes entrepreneurs à Boussouma. Le coordonnateur a exhorté tous les participants à faire bon usage des acquis de la formation passée en vue de mieux faciliter leur incubation. Pour ce faire, il a demandé à tous de faire un rappel des notions de la formation en entrepreneuriat et de dire en quoi cette formation peut leur être utile. Avant de donner le top départ pour cette phase d’incubation qui sera à la charge de SAM Global Business et Services, Gaëtan OUEDRAOGO a précisé que durant près de deux mois les participants vont bénéficier des suivis à temps plein pour permettre à chacun de mieux développer son métier.

Le coordonnateur du projet invite les jeunes à mieux assimiler les conseils.

Bien avant l’intervention du coordonnateur, le chargé de formation et d’insertion professionnelle au Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI), dans le cadre du projet Djamtan-Laafi Bala, Anselme YARO, a saisi l’occasion pour rappeler aux participants la nécessité de pérenniser les acquis de ces différentes formations. Pour lui, à la fin de la période d’incubation, chaque jeune doit être en mesure de faire une bonne utilisation de la méthode fondée sur une approche tout à fait novatrice, celle de la valorisation des produits minimums, dans la gestion des AGR, des microentreprises.

Les bénéficiaires ont profité de l’occasion pour remercier les initiateurs du projet et présenté les changements que la formation a pu apporter dans leurs habitudes.

Le responsable de SAM Global Business et Services, Kièsma SAM, pour sa part, indique que cette phase est d’abord une prise de contact entre les jeunes entrepreneurs, l’équipe du projet et de son cabinet qui est chargé de la mise en œuvre des activités.

Une équipe de CECI avec le responsable du cabinet SAM GLOBAL et SERVICES.

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En clair, cette rencontre se veut un cadre d’orientation et de présentation de la méthodologie de l’incubation. Une phase de remise à niveau sera organisée avant de passer à un diagnostic afin de déceler les difficultés auxquelles les bénéficiaires seront confrontés pour concevoir des outils et pouvoir les développer. Il s’agira également de faciliter l’accès de ces jeunes entrepreneurs à des sources de financement en vue de mieux développer leurs entreprises.

Pour rappel, 200 jeunes entrepreneurs - en majorité femmes - de 18 à 34 ans, répartis dans quatre communes d’intervention du projet, seront outillés en compétences de vie courante, d’éducation financière et en gestion d’entreprise.

Bédaré OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Boussouma