Dans le but de faire des citoyens, des acteurs de la paix pour une bonne cohésion sociale au service de leur peuple, le projet Djamtan-Laafi bala a initié une formation au profit des membres de l’Association des Elèves et Etudiants du Seno (AEES) le mardi 04 avril 2023. Cette formation s’est déroulée au siège du Mouvement Burkinabè des droits de l’Homme et du Peuple et a porté sur la gestion et prévention des conflits et la communication non violente.

Dans le cadre du déroulement des activités de l’Association des Elèves et Etudiants du Seno (AEES) en partenariat avec le projet de renforcement de la résilience des jeunes pour la paix dans le Sahel et le Centre-Nord (Djamtan-Laafi bala), le projet a initié une formation en gestion et prévention des conflits et en communication non-violente au profit de l’AEES. Cette session de formation a concerné vingt (20) membres de l’AEES qui sont entre autres des élèves ressortissants des lycées et collèges de la province du Seno ainsi que des étudiants.
L’objectif de la formation était d’outiller les membres bénéficiaires à la gestion et la prévention des conflits en milieu scolaire et social ; et faire usage des qualités d’une communication non violente.

Les participants pendant les travaux de groupe

Gérer et prévenir les conflits en milieu scolaire nécessite une grande volonté et une détermination. C’est par la collaboration et l’apprentissage des compétences de résolution de conflits que l’on peut prévenir ces conflits. En effet, les élèves et étudiants peuvent aider à prévenir les conflits en faisant usage d’une communication ouverte et honnête sur leurs sentiments et leurs préoccupations. Cela favorisera un environnement où règnent la paix et l’entente ; et leur permettra d’avoir un cadre d’échange sûr et efficace.

La communication non violente en milieu scolaire peut aider à créer un environnement d’apprentissage plus positif et respectueux où les élèves peuvent exprimer leurs opinions et leurs soucis sans crainte d’être jugés ou critiqués. Elle peut améliorer les relations entre les élèves et entre les élèves et leurs enseignants. Elle peut également favoriser la réussite scolaire.
Par ailleurs, faire usage de la communication non violente peut aider les élèves à développer leur intelligence émotionnelle et sociale. Cela peut les aider à mieux comprendre leurs propres sentiments et besoins, ceux des autres et à communiquer de manière plus efficace et empathique. Cette formation s’est déroulée dans un cadre d’échange animé et d’une participation active des bénéficiaires.

Les participants en observation d’un travail de groupe

Esther OUÉDRAOGO élève au collège Sudu Andal a remercié les initiateurs de la formation et s’est réjouie d’avoir pu acquérir de nouvelles connaissances.
« A travers cette formation, j’ai pu connaitre les différents conflits qui existent dans la société ; des aptitudes qu’on peut avoir pour mieux gérer ces conflits et quelques notions sur la prévention des conflits qui minent notre environnement social et scolaire. Je m’attellerai à faire bon usage de ces connaissances », a-t-elle témoigné.

Roland DOAMBA, Observateur Civitac, Dori.