Le lundi 3 avril 2023 à Ouagadougou, Ouaga Street Art Tour a officiellement été lancé par l’association Urban Faso. La première édition du projet vise à mettre en valeur le patrimoine urbain et humain de la capitale burkinabè par l’organisation d’une série d’actions artistiques et culturelles.

C’est un projet ambitieux de quatre mois qui a débuté le 20 février et se poursuivra jusqu’au 20 juin, dans 12 quartiers de la commune de Ouagadougou. Elle mettra en valeur le patrimoine urbain et humain.

Pour la coordonnatrice du projet, Ouaga Street Art Tour vise à faire vivre la ville autrement en faisant parler l’art et la culture.

Sandra BATIONO, coordonnatrice du projet

En effet trois actes forment les contours du projet, à entendre Assami TIENDREBEOGO, premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou. « Premièrement, le projet valorise la culture burkinabè, la mémoire collective de la ville et favorise la cohésion sociale, par ces différentes actions. Ensuite il valorise le rôle des femmes dans le développement de la ville et œuvre réciproquement à l’égalité du genre, dans le domaine des arts par la mise en place d’ateliers de pratique artistique en direction de 360 femmes. Et pour terminer le projet crée un lien avec l’environnement urbain et participe de manière originale à l’attractivité de la ville, de ces quartiers, c’est-à-dire son aspect touristique ».

Assami TIENDREBEOGO, premier vice président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou

Pour ce qui est de cette première édition, les participants pourront bénéficier des ateliers d’initiation aux arts urbains, d’un marathon artistique, d’une soirée inaugurale, des expositions photos, des caravanes et bien d’autres activités.

Par ailleurs, il convient de noter que Ouaga Street Art Tour pour cette édition a décidé de mettre la femme en lumière en œuvrant pour l’égalité du genre dans domaine des arts. « On a aussi constaté qu’il y avait un déficit de femmes dans la discipline artistique notamment dans ce secteur d’art urbain. A travers ce projet, on fait une mise en lumière de ces femmes et on essaye de repérer des talents pour les intégrer progressivement à nos activités à expliquer » Sandra BATIONO.

Clarisse KABORÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou