Le 11 avril 2023 à l’école Kamsonghin A de Ouagadougou, a eu lieu le lancement du recensement avec géoréférencement des structures éducatives. Ce recensement initié par le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, permettra de disposer de coordonnées géographiques des structures éducatives, essentielles pour l’amélioration de la carte scolaire, la planification et le pilotage de l’éducation.

Cette phase de recensement des structures éducatives se tiendra du 11 avril au 10 mai 2023 sur toute l’étendu du territoire national et ce malgré le contexte sécuritaire précaire que connait le Burkina Faso. En effet sur le terrain, le recensement se fera sur plusieurs phases. La collecte des données du RSE se fera exclusivement sur des smartphones, l’agent recenseur s’entretiendra directement avec les premiers responsables des établissements scolaires ou toute autre personne pouvant donner des informations fiables sur la structure.

Une vue sur l’ensemble des participants

Les données sur l’identification de la structure éducative, les effectifs des élèves et du personnel seront collectés. A ces informations vont s’ajouter celles complémentaires sur le domaine scolaire, les commodités d’accueil et d’ apprentissage, la nature des locaux(salle de classe, bibliothèque laboratoire, magasin ...) et leur état.

Selon Olivier BAGRE, directeur général des études et des statistiques sectorielles, “un des objectifs de ce recensement, c’est de s’assurer que nous avons dans nos bases de donnée,s l’ensemble des structures éducatives publiques ou privées de tous les ordres d’enseignement. Un des objectifs aussi c’est notamment la micro planification pour l’implantation des structures à créer.”

Olivier BAGRE, directeur général des études et de la statistique sectorielles

Il faut noter que ce programme a été mis en place grâce à l’appui technique et financier de la banque Mondiale à travers le PHASAO. Il est aussi par accompagné par l’Institut national de la statique et de la démographie.

Clarisse KABORÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou