La Direction provinciale de l’action sociale et de la promotion du genre du Ziro a célébré la 8e édition de la journée mondiale “tirer la sonnette d’alarme pour une éducation inclusive” à Sapouy. La cérémonie s’est tenue le 20 avril 2023 au sein du complexe scolaire public “le continium” du secteur 2 de Sapouy. L’objectif de cette journée est d’attirer l’attention des différentes autorités et décideurs pour une éducation inclusive des enfants en situation de handicap.

Interpeller les autorités locales de la province pour une éducation inclusive, tel est l’objectif de la célébration de la journée mondiale de “tirer la sonnette d’alarme”. Il s’agit de faire du bruit pendant une minute à l’aide de sifflets et de vuvuzelas.
La 8e édition de cette journée est placée sous le thème : « Promouvoir l’éducation inclusive au préscolaire ». Elle a été commémorée avec l’appui de l’Organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité (OCADES Caritas Burkina).

Selon la coordonnatrice du programme handicap à l’OCADES de Koudougou, Mme Alice VALEA/ BELOUM , c’est une activité annuelle et mondiale. «  Au Burkina Faso, dans toutes les régions, l’activité se fait à la même date et à peu près à la même heure. Nous avons apprécié le choix du site (complexe scolaire public le continium du secteur 2 de Sapouy) pour l’activité, parce que dans cet établissement, nous avons le collège, l’école primaire et une garderie ».

Mme Alice VALEA/BELOUM, coordonnatrice du programme handicap à l’OCADES de Koudougou

Les élèves avec l’aide de leurs enseignants ont rédigé à l’occasion de cette journée, des plaidoyers qui ont été transmises au Président de la Délégation Spéciale de la commune de Sapouy représentant du Haut-Commissaire du Ziro. Ces plaidoyers sont la construction de salles de classes adéquates pour les personnes en situation de handicap, un personnel motivé et les droits aux loisirs et jeux.  

M. François KABORÉ, Président de la Délégation Spéciale de Sapouy

M. François KABORE, le président de la Délégation Spéciale de la commune a affirmé que le message a bien été reçu et des actions seront entreprises en fonction de la faisabilité. Pour lui, la lutte pour l’éducation inclusive des personnes vivant avec un handicap n’est pas seulement l’appanage des autorités, mais de toute la société. « Je demande aux uns et aux autres de faire leur possible pour inscrire les personnes en situation de handicap à l’école. Ils doivent aussi les accepter au sein de la société parce que le handicap n’est pas une fatalité ».  

Elza NONGANA, Observatrice Civitac, Sapouy