L’Université de Dori fermée : quelle issue pour les étudiants ?

Après la fermeture du Centre universitaire de Dori, certains étudiants ont décidé de se lancer dans des activités qui leur rapporteront de l’argent afin de subvenir à leurs besoins et en attendant la réouverture de leur université.

C’est le cas de Simon Pierre THIEN, étudiant en deuxième année d’élevage au Centre universitaire de Dori, à qui nous sommes allé rendre visite ce jeudi 27 avril 2023. Après la fermeture de l’université, il s’est lancé dans le secrétariat public, communément appelé ‘’cyber.’’ « Déjà à ma Terminale, j’étais dans un cyber où j’ai commencé à m’initier à l’outil informatique tel que l’ordinateur de bureau, et avant d’arriver ici à Dori j’avais un peu de notions sur la gestion même de cyber. C’est l’année passée que j’ai parlé de l’idée du cyber à mon oncle qui est aussi informaticien et qui a tout de suite accepté », nous a expliqué notre jeune étudiant.

Ils sont ainsi nombreux dans la ville de Dori à subir la fermeture du Centre universitaire. Ce qui les pousse donc à soit rentrer chez eux pour les uns, soit à trouver une activité à faire pour subvenir à leurs besoins pour d’autres. Ils laissent tomber ainsi leurs rêves pour une activité qui n’a a priori rien à voir avec leurs choix de filière. « J’ai un grand rêve, c’est de devenir vétérinaire en élevage, puisqu’ici il y a comme deux branches combinées, la production et la santé animale. J’aimerais plus continuer dans la santé animale pour devenir plus tard vétérinaire. C’est vraiment un grand rêve que je compte bien concrétiser, peu importe les jonglages de métier que j’aurai à faire pour atteindre mon but, car j’ai bon espoir que la situation s’améliora et l’université rouvrira », nous confie Simon Pierre THIEN.

Notre jeune étudiant est un exemple de détermination et de résilience car, pendant que beaucoup ont choisi de rentrer chez eux, lui a gardé espoir et a continué à croire à un changement.

Tafsir Housseyni MAÏGA, Observateur Civitac, Bani

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