La paix et la cohésion sociale sont depuis un certain temps sur toutes les lèvres, y compris chez les plus petits. Les 5 et 6 mai 2023, les élèves des écoles de la ville de Gorom-Gorom ont donné de la voix pour implorer les hommes et les dieux pour un retour rapide de la paix. Durant ces deux jours, les tout-petits ont rivalisé de talents dans plusieurs disciplines telles que le slam, le récital, ou encore la poésie, le sketch, le théâtre et le dessin.

A travers leurs prestations, ils ont livré aux spectateurs des messages portant sur l’entente entre les populations, l’entraide mutuelle,

Un élève devant son tableau de dessin.

la coexistence pacifique, en un mot la cohésion sociale. Le vivre-ensemble étant une condition pour la création d’un climat de paix, les vedettes du jour ont interpellé leurs camarades sur l’adoption de bons comportements vis-à-vis des autres, notamment les personnes déplacées internes, des personnes de religions différentes, des personnes handicapées…

Au-delà de l’esprit de sensibilisation, l’activité a eu en sus un caractère de compétition, car à l’issue de l’activité, des lauréats ont été retenus pour représenter la province au niveau régional à Dori.

Des élèves en pleine séance de danse.

Par ordre de mérite, il y a les candidats des Ecoles Gorom-Centre A, Gorom-Est A, Gorom-Est B pour le récital ; Gorom-Nord A, Gorom-Est A, Gorom-Centre A pour le sketch ; Gorom-Est A, Gorom-Centre A, Gorom-Nord B pour le dessin ; Catholique NDIC, Gorom-Nord A, Gorom-Est A pour le théâtre.

Les élèves étaient très contents de faire ces différentes compétitions ; mais en plus cela leur a permis de renforcer les liens entre eux et aussi de promouvoir la cohésion sociale au sein de leur communauté.

Cette activité est la bienvenue.

En pleine déclamation d’un poème.

Elle est un cadre d’expression des enfants et un moyen de sensibilisation sur la paix et la cohésion sociale. Elle permettra aussi aux enfants de découvrir leur potentiel dans le domaine artistique et culturel, et d’envisager de planifier une carrière en ce sens.

Tini TRAORÉ, Observatrice Civitac, Gorom-Gorom