Jeudi 11 mai 2023 à 10h, a eu lieu, dans la salle de réunions du Musée national, la conférence de presse sur la présentation de la première édition du Festival international des instruments et danses traditionnels à Ouagadougou (FITO). Cette première édition, prévue du vendredi 26 au samedi 27 mai 2023 au Musée national, a pour thème : « Culture, facteur de cohésion sociale et de développement durable ».

La culture est un élément vital d’une société dynamique. Elle s’exprime par sa manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous rappeler le passé, de nous divertir et d’imaginer l’avenir. Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays africains, est constitué de plusieurs entités ethniques, avec une riche culture et d’énormes potentialités artistiques et touristiques. La musique, la danse traditionnelle constituent des éléments importants de l’expression culturelle. La musique traditionnelle, à travers les instruments traditionnels, joue aussi le rôle de communication, d’autant plus qu’elle permet de transmettre des messages et/ou de briser les tensions latentes qui peuvent exister entre les populations.

Marc KOUSSOUBÉ, journaliste à la RTB radio rurale, protomoteur du FITO.

Le Festival international des instruments et danses traditionnels à Ouagadougou (FITO) a été initié dans l’optique de promouvoir, de valoriser et de sauvegarder les instruments et danses traditionnels du Burkina Faso et d’Afrique. A titre d’exemple de danses traditionnelles les plus pratiquées au Burkina Faso, nous avons le warba, le kigba… en pays moaga ; le wara en pays Sénoufo, le binon et le djongo chez les Lyélé, le tanciala en terre gourmantché…

Cette première édition du FITO a pour protomoteur Marc KOUSSOUBÉ, journaliste à la RTB radio rurale, qui a animé la conférence de presse. Le FITO, pour ce premier coup d’essai, se tiendra sous le patronage de de Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, ministre en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, du 26 au 27 mai 2023 dans les locaux du Musée national. Et avec comme invités d’honneur leurs Majestés le Moogho Naaba, chef suprême des Moosé, le Wogodogo Naaba et El Hadj Yacouba KOUSSOUBÉ. Les parrains de cette première édition sont : Denis TEIGNA, cadre à Moov Africa, Habibata GRANGER/DJIRÉ de G&D ASMI-CO. Le parrain artistique est Issiaka OUÉDRAOGO, alias ZOUGOUNAZAGMDA.

Denis TEIGNA, l’un des parrains, présent à la conférence de presse, nous donne son point de vue sur la question de l’identité culturelle du Burkinabè : « La question de l’identité culturelle du Burkinabè se trouve au centre de toutes nos préoccupations. La crise sécuritaire nous a montré des limites par rapport à un certain nombre de comportements que nous avons. Le FITO est une initiative pertinente. En effet, la musique et la danse se retrouvent partout, à plusieurs événements tristes comme joyeux. Nous avons des instruments dédiés aux morts, d’autres destinés aux vivants. Ce sont tant de raisons qui m’ont motivé à accompagner ces jeunes dynamiques dans ce noble projet. »

Denis TEIGNA, cadre à Moov Africa, parrain du FITO 2023.

Le Festival international des instruments et danses traditionnels à Ouagadougou (FITO), s’il est soutenu, pourrait permettre d’enrichir le Musée national d’instruments qui font partie de notre patrimoine culturel. Le rendez-vous est donc donné du vendredi 27 au samedi 28 mai 2023, pour cette première édition.

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou