Ce vendredi 19 mai 2023, à Ouagadougou, l’Association Art et Culture a déballé les grandes articulations de la biennale lors d’un point de presse. Première biennale consacrée à la sculpture contemporaine sur le continent africain, la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) est un événement artistique dédiée à la sculpture sous toutes ses formes. La 3e édition est prévue du 4 septembre au 8 novembre 2023, à Ouagadougou.

Après les éditions 1 et 2 respectivement en 2019 et en 2021, la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) revient en 2023, pour l’édition 3. Il faut le dire, cette initiative a pour principale idée de soutenir les artistes plasticiens africains dans la création, la diffusion et la mise en marché de leurs œuvres. Nombreuses seront les activités qui meubleront cette présente édition, à en croire Nyaba Léon OUÉDRAOGO, président de la BISO. « La première des activités, c’est de recevoir les artistes à Ouagadougou, la deuxième, c’est la résidence, la troisième c’est l’exposition, le vernissage, la quatrième, la nuit des collectionneurs, et la cinquième, ce sont les masters class », a-t-il énuméré.

Nyaba Léon OUÉDRAOGO, président de la BISO.

‘’Le feu des origines’’, c’est le thème retenu pour cette 3e édition. A écouter le président de la BISO, cette thématique est un hommage rendu à la tradition métallurgique burkinabè, au feu du four et de la forge. Ainsi, du 4 septembre au 8 novembre, la tradition métallurgique burkinabè sera magnifiée dans toute sa splendeur lors de cette BISO. Cette édition fera également la part belle aux sculpteurs, notamment avec des prix qui seront décernés aux meilleurs.

Une tribune pour les artistes de montrer leurs talents, cette biennale est saluée par les participants, qui trouvent en cette initiative une aubaine de se faire découvrir par le grand public, mais aussi d’aller vers d’autres contrées, histoire d’agrandir leurs expériences. « Chaque édition artistique de la BISO est une occasion pour nous d’avoir un nouveau public. Avec le public qui nous entoure, je dirai qu’il y a de nouveaux regards qui viennent s’ajouter aux précédents.

Aussi, par les invitations que la BISO adresse aux partenaires, notamment les collectionneurs d’art, les galeristes, ce sont des acteurs incontournables dans notre milieu qui permettent à nos créations de voyager. J’ai eu l’occasion à travers la BISO de voyager, et de montrer mes œuvres à l’extérieur. C’est vraiment salutaire », a reconnu l’artiste peintre Christophe SAWADOGO, un habitué de la BISO.

Il faut noter que la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou est cofinancée par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT), avec l’appui de l’Union européenne. Lors de cette édition, des expositions seront faites dans la cour du FESPACO, à la Résidence Hôtel LWILI à Dapoya, à l’espace Kayiri, au Centre national d’arts plastiques.

Clarisse KABORÉ, Observateur Civitac, Ougadougou