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Causerie éducative : Kaya, des jeunes du secteur 4 échangent sur la cohésion sociale

Jeudi 6 avril 2023, les habitants du secteur 4 de Kaya ont bénéficié d’une causerie-débat sur la cohésion sociale organisée par les jeunes engagés du Carrefour d’initiatives jeunesse de ladite ville.

Il s’est agi d’accompagner les initiatives des jeunes engagés du Carrefour d’initiatives jeunesse (CIJ) de Kaya pour la réalisation de leur activité de promotion de la paix et de la cohésion sociale entre les jeunes PDI et les hôtes à travers les causeries éducatives. Cette activité a connu une forte mobilisation des jeunes et femmes du secteur 4.

Inscrit dans le cadre du projet Djamtan-Laafi Bala du Centre d’étude et coopération internationale (CECI) et en partenariat avec le Laboratoire de Citoyennetés, les habitants du secteur 4 de Kaya ont bénéficié d’une séance de sensibilisation sur la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Cette séance a réuni des jeunes et des femmes.

D’entrée de jeu, Edmond SAWADOGO, animateur, insiste qu’il faut à priori éclairer la lanterne des participants sur des termes en lien avec la cohésion sociale. « Avant d’évoquer le thème du jour, qui est la cohésion sociale, nous avons d’abord abordé des sous-titres qui sont en lien avec la cohésion sociale : à savoir la paix, la tolérance et le vivre-ensemble », a-t-il indiqué.

En pleine causerie.

La cohésion sociale est le fait de cultiver le vivre-ensemble et la paix dans la société. Fatimata OUÉDRAOGO, PDI, victime de l’effritement du vivre-ensemble, décline ses déboires suite à l’insécurité et plaide pour le pardon en ces termes : « Ce sont les HANI qui sont venus nous chasser. Actuellement c’est la souffrance, nous n’avons plus de maison, on a plus de quoi nous nourrir, on a tout perdu. Ce que nous implorons c’est le pardon. C’est le manque de pardon qui fait que nous vivons cette situation. »

Les participants.

A travers les différentes expériences vécues de chacun, nous avons les mêmes intérêts, les mêmes valeurs à défendre dans nos milieux de vie. « J’ai partagé mon expérience à travers un tour à quatre planches, sur lesquelles quatre femmes venant de quatre villages différents qui ont versé un sachet d’eau chacune de son côté et toutes les eaux se sont retrouvées en un même trou au milieu », dixit Louis FARGA, coach pour la Gouvernance locale et participation citoyenne.

La leçon à tirer, selon lui, est de montrer aux participants que malgré nos différences d’appartenance culturelle, religieuse et ethnique, nous avons les mêmes intérêts et nous appartenons à un seul pays, le Burkina Faso, selon Louis FARGA, coach.

Pélagie TALO, Observatrice Civitac, Kaya

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