La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a organisé un séminaire national des femmes du 31 mai au 1er juin 2023 à Ouagadougou. Une quarantaine de femmes venues de toutes les régions du Burkina Faso ont pris part à ce séminaire. La rencontre avait pour objectif d’outiller les femmes dans le cadre du militantisme.

En vue de mettre en exergue le rôle des femmes aussi bien dans le milieu du travail que dans les structures syndicales, la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a organisé un séminaire national des femmes.
Nicolas OUÉDRAOGO, secrétaire confédéral adjoint de la CGT-B, a expliqué que l’objectif principal de ce séminaire est de contribuer à élever le niveau de la conscience syndicale et politique des femmes militantes.

Durant 48 heures, les femmes ont été outillées par différentes communications. Il s’agit, entre autres, des conditions de vie des femmes déplacées internes, des communications sur la fistule obstétricale, le mouvement syndical, la mobilisation féminine et la contribution des femmes dans la crise sécuritaire pour une issue révolutionnaire.

Nicolas OUÉDRAOGO, secrétaire confédéral adjoint de la CGT_B.

Le secrétaire confédéral adjoint de la CGT-B a fait comprendre qu’à l’issue de cette rencontre les participantes « pourront ainsi être des relais pour faire une restitution auprès d’autres femmes au sein de leur parti afin que toutes les militantes puissent être la lumière au sein de leur communauté ».

Pour Esther GARANÉ, secrétaire confédérale adjointe, chargée de la question de la femme, les femmes doivent plus s’impliquer pour le retour de la paix. « Il faut une lutte à la hauteur de la guerre qui est présentée. Une lutte révolutionnaire qui va rassembler tout le peuple burkinabè qui va prendre ses responsabilités. Se battre pour sa libération. Donc, la femme ne peut pas rester en marge de cette lutte », dit-elle.

Clarisse KABORÉ, Observateur Civitac, Ouagadougou