Recrutement du SND 2023 : les candidats de la région du Centre-Est engagés et déterminés

Le Haut-Commissariat de Tenkodogo a accueilli les candidats qui souhaitent servir leur nation dans le Service national pour le Développement. La procédure de recrutement s’est tenue le jeudi 15 Juin 2023 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est.

Ils étaient plus d’une centaine de jeunes à rejoindre le Haut-commissariat de Tenkodogo pour le tirage au sort. Il suffit de choisir un bout de papier, s’il est oui, tu passes, et si c’est non, tu ne passes pas, nous répond un administrateur civil, chargé de la sélection des candidats. Il ajoute que le nombre de candidats à retenir est estimé à 90 pour la région du Centre-Est.

Les candidats trouvent leur motivation dans l’engagement pour rendre service à leur nation. Clément DARAMKOUM, élève en classe de Terminale, vient de Comin-Yanga, dans la province du Koulpélogo (une soixantaine de km de Tenkodogo). Pour lui, le SND est une occasion de travailler volontairement pour son pays. C’est également un engagement citoyen, souligne ce jeune homme qui espère décrocher son ticket.

Issaka DABRÉ est là depuis 3h du matin : « Je viens de Nianogho, à 17km d’ici. Je suis venu très tôt pour occuper les premiers rangs. J’espère avoir afin de travailler en informatique ou électricité. Je souhaite acquérir de l’expérience en la matière. »

Carine SORÉ, de la ville de Tenkodogo, dit être venu tenter sa chance en vue de servir son pays dans l’enseignement. Elle soutient que le Service national pour le Développement est un avant-gout pour la vie professionnelle.

Pour les responsables administratifs chargés du recrutement, plusieurs profils sont recherchés, notamment l’enseignement, l’électricité, la mécanique et la santé. Les candidats qui seront retenus dans les domaines devront passer un test de niveau pour une sélection définitive.

Au regard du nombre croissant de jeunes, la problématique du chômage demeure une réalité dans les collectivités territoriales. Des mesures devraient etre prises pour endiguer ce phénomène dans la vie des jeunes au Burkina Faso.

Gérard BÉOGO, Observateur Civitac, Tenkodogo

Partager sur :