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Kaya : les valeurs socioculturelles comme outil de promotion de la paix et du vivre-ensemble

Dans le cadre de la réalisation de son plan annuel d’activités 2022-2023, le Centre régional de la formation professionnelle (CRFP) de Kaya a organisé, du vendredi 12 au samedi 13 mai 2023, à Kaya, une journée socioculturelle pour la promotion de la paix. Une activité financée par le projet Djamtan-Laafi Bala.

Cette journée avait pour objectif de contribuer à consolider la cohésion sociale, le vivre-ensemble et l’engagement citoyen entre les apprenants. Elle a été marquée par diverses activités socioculturelles telles que le théâtre dénommé ‘’Malgré la douleur’’, la dance, les défilés, les interprétations artistiques et les slams en lien avec la cohésion sociale.

La réalisation de ces activités a permis aux participants de mieux s’imprégner des notions de cohésions sociale, du vivre-ensemble et de l’engagement citoyen. Toute chose qui a permis de renforcer les liens entre les jeunes et les CIJ.

En effet, elles ont aussi permis de faire la promotion de la culture burkinabè, stimulant ainsi la participation de plus d’un. C’est le cas de Aminata GANSORÉ, couturière en formation au (CRFP) de Kaya qui affirme : « Ma motivation pour le défilé, c’est son facteur promotion de la culture et du vivre-ensemble. »

Les apprenantes et participantes au défilé.

Selon Abdoul Raouf KIRAKOYA en formation en électricité bâtiment au Centre régional de formation professionnelle et délégué général des apprenants du centre, avec l’effritement du vivre-ensemble dans la région du Centre-Nord cette journée est la contribution des apprenants à promouvoir la solidarité et la paix au sein de l’établissement.

« De même, nous avons fait ressortir la tolérance religieuse et l’acceptation de l’autre dans sa différence. Les chrétiens, les musulmans et les animistes, nous formons désormais une seule famille et nous sommes tous des Burkinabè. Malgré la crise sécuritaire très difficile que le pays traverse actuellement, il est nécessaire pour chacun de nous d’être résilient en ayant la joie de vivre », a-t-il poursuivi.

« Les jeunes doivent plus s’impliquer à la promotion de la paix en se respectant, en respectant les ainés et les autorités. En plus, nous devons du respect aux personnes déplacées internes et les accueillir dans la mesure où personne n’a voulu cette situation », a-t-il conclu

Le groupe Déguameur sur scène.

Les jeunes ont utilisé la danse pour promouvoir la paix et la joie dans les cœurs attristés. C’est le cas du groupe Déguameur des danseurs, qui soutient qu’avec l’insécurité grandissante la population souffre, surtout les déplacées internes. Donc notre rôle est de leur procurer la joie et d’apaiser un tant soit peu leur souffrance.

Des suggestions et des recommandations ont été formulées par les intervenants. C’est le cas de Bassirou KOURAOGO, formateur en électricité bâtiment du centre, qui indique que « la jeunesse est l’avenir de chaque société, donc il est important de maximiser sur son éducation et sa formation pour réduire le taux de l’insécurité que le pays vit ». Il salue le projet Djamtan-Laafi Bala pour le soutien apporté à ces jeunes pour la réalisation de ces journées socioculturelles.

Pélagie TALO, Observatrice Civitac, Kaya

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