Depuis 2005, l’Assemblée mondiale de la santé a institué chaque 14 juin la journée mondiale du donneur de sang. Cette année, au Burkina Faso, elle a été commémorée en différé le samedi 17 juin 2023, sous la présidence de la ministre de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy SOMÉ/DIALLO, représentante de Son Excellence le Premier ministre, chef du gouvernement, patron de la cérémonie, dans la salle polyvalente de Kaya. Cette édition 2023 est placée sous le thème ‘’Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent !’’.

Cette journée est décryptée à l’honneur de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui ont décidé de faire de leur vie une ressource salvatrice à la disposition des personnes dans le besoin.

Cette année 2023 met l’accent sur tous les patients nécessitant une transfusion sanguine à vie et par ricochet interpelle les uns et les autres sur l’impérieuse nécessité de donner régulièrement du sang ou du plasma, en ce sens que le sang est un produit essentiel en matière de prise en charge des patients.

« Nous avons chaque année de nombreuses femmes et enfants qui décèdent parce qu’ils n’ont pas bénéficié de ce précieux liquide. Il était tout à fait normal que le Gouvernement puisse, à l’instar de ce que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), demander aux Etats parties d’organiser chaque année la journée mondiale de donneur de sang, pour célébrer toutes ces personnes qui acceptent chaque fois de donner ce précieux liquide pour sauver des vies », a décliné Robert KARGOUGOU, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.

Robert KARGOUGOU, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.

Cette édition 2023 a permis de faire le point sur ce que le Centre national de transfusion sanguine et la fédération des associations de donneurs de sang ont eu comme performance et aussi les défis auxquels ils sont confrontés. La collecte du sang sur le territoire burkinabè est marquée par des insuffisances à travers l’indisponibilité des poches de sang. C’est dans ce contexte que Robert KARGOUGOU, ministre de la Santé et l’Hygiène, affirme : « Au cours de l’année écoulée, le Centre national de transfusion sanguine a pu collecter un peu plus de 125 000 poches de sang, mais pour un besoin d’un peu plus de 220 000 poches de sang, ces résultats présentent un manque considérable à combler au niveau de la création de la demande et au niveau de la qualification du centre ».

C’est ainsi que le Gouvernement, à travers le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique, a pris en compte une fois l’engagement de renforcer les capacités du Centre national de transfusion sanguine mais aussi renforcer les capacités des associations de donneurs de sang pour que la disponibilité en produit sanguin en qualité sûre puisse être effective.

Quelques autorités et chefs coutumiers.

Les meilleurs donneurs et réguliers sont distingués par des médailles de chevalier de l’ordre de la santé. Ce faisant, Adama Alassane OUÉDRAOGO est classé premier avec 110 dons de son sang. C’est à compter des années 1993 qu’il a commencé à faire le don de son sang.

Dr Alice Kiba KOUMARÉ, Directrice générale du CNTS, a salué l’ardeur et le dévouement de ces donneurs de sang qui, à travers leurs actions, permettent de sauver des vies dans les hôpitaux. Elle renchérit : « Nous pouvons dire que les objectifs sont atteints dans ce sens que nous avons rendu un hommage mérité à l’endroit des donneurs de sang et aussi le lancement officiel de la campagne de vaccination aux donneurs réguliers. Désormais, les donneurs réguliers seront vaccinés contre l’hépatite B pour permettre de préserver leur santé afin qu’ils puissent accompagner le CNTS dans cette quête de ce liquide précieux. »

Pélagie TALO, Observatrice Civitac, Kaya