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L’Association Fiscalité et Développement Local (AFDL) lance son programme d’activité 2023-2025

La cérémonie de lancement des activités de L’Association Fiscalité et Développement Local (AFDL) s’est tenue ce samedi 1er juillet 2023, dans la salle de conférences de l’Ecole Nationale des Régies Financières (ENAREF) à Ouagadougou. Cette cérémonie a été marquée par la présentation de l’AFDL et de ses membres.

L’Association Fiscalité et Développement Local (AFDL) est une organisation de la société civile, apolitique, laïque et à but non lucratif créée officiellement le 10 décembre 2022, à Ouagadougou. L’objectif général est de promouvoir le développement local basé sur les ressources fiscales. Parce que l’Etat ne peut pas impulser un véritable développement sans passer par les collectivités territoriales. L’AFDL est gérée par un bureau exécutif de 10 membres et 2 commissaires aux comptes. Elle compte plus de 200 membres et reste ouverte à toute personne qui adhère à ses idéaux.

Le président de l’AFDL entouré de ses membres d’honneur et du Bureau exécutif.

Ce samedi 1er juillet 2023, dédié au lancement des activités de L’AFDL, a permis de mieux nous imprégner des objectifs et missions de cette organisation. Cette journée a également été marquée par des interventions et allocutions d’autorités administratives présentes. Adama BADOLO, le Directeur général de l’ENAREF et membre de l’association, a prononcé le mot de bienvenue. Le vice-président de la Délégation spéciale de Ouagadougou, Assami KIENDRÉBÉOGO, au nom de toutes les collectivités, a affirmé l’importance de ce partenariat entre l’association et les collectivités, qui, de plus en plus, ont du mal à mobiliser des fonds propres. Les membres et invités d’honneur se sont tous exprimés. Ils ont félicité cette initiative et affirmé leur engagement à accompagner le président et toute son équipe dans la réalisation de cette mission de service public.

Du président en passant par les membres d’honneur et du Bureau exécutif aux partenaires, tous sont unanimes de la complexité de la fiscalité pour les citoyens. Cependant, c’est une démarche innovatrice et un défi très pertinent que le président de L’Association Fiscalité et Développement Local (AFDL), Amos Zong-Naaba, et toute son équipe ont décidé de relever.

D’après le président de l’Association Fiscalité et Développement Local (AFDL), Amos Zong-Naaba, la problématique du financement des collectivités territoriales se pose : « On ne peut se développer sans financement adéquat. C’est pourquoi nous estimons que, qui mieux que les citoyens eux-mêmes pour financer leur développement », à l’instar de cette pensée de Joseph Ki Zerbo. « On ne développe pas, on se développe. »

Le président de L’Association Fiscalité et Développement Local (AFDL), Amos Zong-Naaba.

A en croire le président de l’AFDL, le civisme fiscal est au cœur des actions de l’organisation. L’AFDL projette de travailler à mettre l’information fiscale, financière, économique à la disposition des citoyens, mais surtout les traduire dans un langage simple et digeste. Cela afin de vulgariser la connaissance de la règlementation en la matière. Il s’agit, par exemple, du Code général des impôts, du Code général des collectivités territoriales… Les enjeux seront donc de simplifier et faciliter la compréhension de la fiscalité et de son impact sur le développement local par les populations. Pour ce faire, il sera question de traduire ces textes en langues locales. Que les populations puissent faire le lien et surtout comprendre le bien-fondé des prélèvements des impôts pour le développement local. Des campagnes de sensibilisation, des formations des acteurs locaux sont au programme des activités prévues par l’AFDL. De plus, la mise en place d’une veille citoyenne qui permettra aux citoyens de veiller au respect des règles.

L’autre enjeu, selon le président de l’AFDL, est aussi de travailler à trouver d’autres niches fiscales : « Aujourd’hui, le foncier est une niche fiscale à notre avis. Au niveau des collectivités, les questions foncières devront être vraiment maîtrisées. Il s’agira aussi de faire comprendre au citoyen que l’impôt prélevé est destiné à la population et non à l’administration. Si le citoyen prend conscience de cette réalité, il sera plus enclin à payer les impôts et taxes qui lui incombent. Les impôts personnels ne seront pas en reste. L’impôt sur la taxe de résidence, la taxe sur les véhicules à moteur, la taxe sur les propriétés bâties et non bâties, et d’autres taxes que le citoyen, lui-même, doit pouvoir payer. D’autres pays l’ont fait, pourquoi pas nous ? » a-t-il conclu.

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou

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