Notre pays traverse une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent sur toute l’étendue du territoire. La région du Centre-Nord, particulièrement la province du Sanmatenga, fait partie des localités les plus touchées par cette crise. Fort de ce constat, l’Union patriote du Sanmatenga (UPS) a organisé un forum provincial le 18 juin 2023 dans la salle polyvalente de Kaya. Placée sous le parrainage et la présidence de la ministre de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy SOMÉ/DIALLO, cette journée a été célébrée autour du thème : ‘’Le rôle et l’importance de la cohésion sociale et de la résilience communautaire dans un pays en quête de paix ».

Pour l’UPS, c’est une manière pour eux d’apporter une contribution à la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans la province du Sanmatenga. Ce forum a réuni les chefs coutumiers, les chefs religieux, les autorités administratives et les différentes OSC.

De même, nous sommes convaincus que la cohésion sociale est une condition plus que nécessaire pour la paix, mais les solutions et les pistes ne viennent pas d’elles-mêmes. Si nous voulons la paix, la cohésion sociale, il faut aussi les rechercher et les créer avec tous.

Quelques membres de l’administration publique.

Selon Nandy SOMÉ/DIALLO, ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, notre pays traverse actuellement une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, qui a fragilisé notre tissu social, donc l’organisation d’un tel forum est en droite ligne avec la mission confiée au ministère en charge de la Réconciliation nationale, qui est d’œuvrer à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale. Ces valeurs sont fondamentales pour parvenir à la cohésion sociale. Nous invitons tous les acteurs de la société civile de la région du Centre-Nord à promouvoir la paix, car le seul ennemi que nous avons est aux frontières de notre pays.

Quant à Naaba Lauda, il interpelle toute la population à travailler pour le retour de la paix au Burkina Faso, et à cultiver le vivre-ensemble entre les différentes ethnies afin que notre pays puisse retrouver sa quiétude d’antan.

Quelques chefs coutumiers et administratifs.

L’accent est mis sur l’importance de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, qui se présentent comme un défi à relever par tous les acteurs. C’est le cas de Monsieur SiSSAO, représentant de la communauté musulmane. Pour lui, la communauté musulmane doit travailler à préserver la paix et la cohésion sociale. Nous devons tous apprendre à oublier les rancœurs et à se pardonner mutuellement car notre pays a vraiment besoin de la paix.

Adama SIMPORÉ, président de la Délégation spéciale, a, a priori, salué cette initiative. Selon lui la recherche de la paix passe par le dialogue, la tolérance. Nous devons nous accepter les uns les autres. « Je demande également à la jeunesse du Centre-Nord d’être des relais de paix et de faire de nos parents et les personnes âgées des références et des boussoles », a-t-il ajouté.

Pélagie TALO, Observatrice Civitac, Kaya