BTS d’État 2023 au Burkina Faso : le ministère de l’Enseignement supérieur donne le top départ

Les épreuves du Brevet de technicien supérieur d’État (BTS) ont débuté ce 18 juillet 2023 au Burkina Faso. Le top départ a été donné par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Professeur Samuel PARÉ, a procédé au lancement des épreuves du Brevet de technicien supérieur d’État (BTS), session 2023, au Lycée Marien-N’Gouabi à Ouagadougou.

Ils sont plus de 2 200 candidats répartis en 17 jurys à la conquête du BTS 2023 dans les deux grands centres de composition, à savoir Ouagadougou (14) et Bobo-Dioulasso (3). L’organisation de cet examen dans un contexte difficile traduit la résilience des acteurs, selon le Professeur PARÉ, qui encourage les candidats à la concentration dans la composition.

« Les différents acteurs ont travaillé pour qu’aujourd’hui nous puissions procéder au lancement de cet examen très important pour un effectif de plus de 2 200, avec plus de 57% de filles. Cela montre que le BTS d’État est un diplôme qu’il faut maintenir parce que les candidats qui sortiront sont déjà prêts à l’emploi, que ce soit dans le domaine tertiaire ou industriel », a-t-il indiqué.

Le Brevet de technicien supérieur est un diplôme de niveau Bac +2 qui s’obtient à l’issue de deux années de formation théorique et pratique. Le BTS a pour objectif de délivrer une formation professionnalisante qui permet de s’insérer dans l’entreprise, et plus généralement dans le monde du travail.

Ce diplôme s’adresse aussi bien aux bacheliers issus des séries techniques que des séries générales. Sont concernées des filières telles que le Génie civil, la finance et la comptabilité, le marketing et la gestion commerciale, la communication, etc. La composition de la session 2023 du BTS d’État prend fin le 24 juillet 2023. La délibération et la remise des bulletins de notes sont prévues du 26 au 29 juillet.

Clarisse KABORÉ, Observatrice Civitac, Ouagadougou

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