La filière anacarde a tenu ses états généraux du 31 au 2 septembre 2023 à la Maison de la culture de Bobo. Ayant réuni plus de 500 acteurs de la filière, ces états ont permis de réfléchir à des réformes pour le développement de cette filière.

La ville de Bobo-Dioulasso a abrité, du 31 au 2 septembre 2023, les états généraux 2023 de la filière anacarde du Burkina Faso. Placé sous le thème : Filière anacarde du Burkina Faso : Quelles réformes pour une développement inclusif et durable, cette rencontre a été placée sous le patronage de Son Excellence le Premier ministre Appolinaire KIÉLEM, représenté à la cérémonie de clôture par Abdoulaye TALL, ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises.

Un aperçu des participants.

Ces Assemblées générales s’inscrivent dans le cadre de la recherche de solutions structurelles aux contraintes qui minent le développement de la chaîne de valeur de la filière anacarde au Burkina Faso. Elles ont rassemblé environ 500 participants composés d’acteurs de l’administration publique, des partenaires techniques et financiers et les acteurs directs de la filière anacarde constitués de producteurs, de commerçants et de transformateurs issus des quatres régions de production d’anacarde du Burkina. Durant la journée du 31 et du 1er septembre, c’est autour de panel et de plénières que les acteurs ont pu produire un rapport présentant les difficultés de la filière suivies de plus d’une trentaine de recommandations à l’endroit du gouvernement, une dizaine à l’endroit des acteurs et quelques-une aux partenaires techniques et financiers

Abdoulaye TALL, ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises.

Pour le ministre Adboulaye TALL, le rapport produit à l’issue de ces Assemblées générales permettra au gouvernement de se focaliser sur tous les maillots de la filière anacarde car elles sont toutes importantes pour la chaîne de valeur. Il a assuré que le gouvernement prendra les mesures nécessaires afin que « la filière anacarde soit l’une des filières qui puisse montrer l’exemple et tirer les autres filières de notre économie vers l’avant ».

Ibrahim SANFO, président du Comité interprofessionnel de l’anacarde au Burkina Faso.

Selon les propos de Ibrahim SANFO, président du Comité interprofessionnel de l’anacarde au Burkina Faso, la filière anacarde traverse une crise à l’interne couplée à des difficultés d’ordre organisationnel, technologique et financier. Les recommandations issues de tous les maillons de la filière visent à venir à bout de toutes ces difficultés parmi lesquelles la clarification des rôles de chaque intervenant de la filière. Et d’ajouter : « Nous avons invité les acteurs à une synergie d’actions, à l’écoute et à toujours prioriser l’intérêt supérieur de la filière au détriment des intérêts partisans. »

D. Mouniratou GOUMBANÉ, Observatrice Civitac, Bobo-Dioulasso