Le Burkina Faso a commémoré en différé, vendredi 1er septembre 2023, la journée internationale de souvenirs en hommage aux victimes du terrorisme. La cérémonie a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma BAZIÉ.

La commémoration s’est tenue sur le site du monument des martyrs. Elle a été placée, cette année, sous le thème : Soutenir les victimes du terrorisme pour renforcer la résilience des communautés et consolider les actions de reconquête de l’intégrité du territoire.

Le monument des martyrs du Burkina Faso (Ouagadougou).

Instituée en août 2017 par les Nations unies, la journée internationale de souvenirs en hommage aux victimes du terrorisme vise à honorer et protéger le plein exercice de la liberté et des droits fondamentaux des victimes du terrorisme.

Cette commémorée a été marquée par plusieurs allocutions, parmi lesquelles celle du Mministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux, Me Edasso Rodrigue BAYALA.

A en croire Me Edasso Rodrigue BAYALA, « c’est une journée d’hommage à l’ensemble du peuple burkinabè tout entier qui fait preuve de résilience et qui est debout comme un seul homme dans la bravoure et qui, dans le sang, contribue efficacement à restaurer l’intégrité de notre territoire ».

Les autorités présentes à la commémoration de la journée internationale des victimes du terrorisme.

Les victimes, par la voix de leur représentante, Anastasie NARÉ, ont émis le vœu d’être reçues par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour des échanges directs. Elle a affirmé : « Nous souhaitons exprimer directement nos doléances au président de la transition. Puisqu’il nous a fait l’honneur de rendre visite à certaines familles, nous souhaitons une audience avec le président de la transition. »

Pour rappel, le Burkina Faso commémore la journée internationale de souvenirs en hommage aux victimes depuis 2021. A ce jour, il compte plus de 2 000 personnes civiles et militaires qui ont perdu la vie, suite aux attaques terroristes.

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou