Gapal Sahel, une structure du secteur informel de la ville de Tenkodogo, a organisé la première édition de la semaine de résilience des communautés. Tenue les 28 août au 3 septembre, cette première édition a porté sur le thème : « Cohésion sociale et vivre-ensemble : quelle contribution du secteur informel ? »

Face à la situation sécuritaire assez difficile, promouvoir une rencontre des communautés autour des activités du secteur informel est l’objectif de Gapal Sahel. Pour cette structure, le secteur informel dispose des moyens nécessaires pour amener la population à un vivre-ensemble plus harmonieux.

Madame LY présidente d’organisation est reconnaissante à ses partenaires et à l’ensemble des communautés pour leur engagement

Pour Hawa LY/BILGO, responsable de Gapal Sahel, l’initiative de créer cette semaine de résilience est liée à la contribution du secteur informel au développement de la province du Boulgou. Elle ajoute que le secteur informel, en plus de contribuer au développement, peut être un instrument de cohésion sociale et de paix.

Pour les participants, cette activité est une innovation au Burkina Faso. Christine BÉRÉ, venue de Koupéla, a reconnu la qualité des échanges. Pour elle, c’est une activité à pérenniser. Ismaël KÉRÉ de Bagré, quant à lui, a félicité les organisateurs pour la réussite de la première édition. Pour lui, le secteur informel est pourvoyeur d’emplois mais peut également contribuer à la résilience des communautés par des actions endogènes.

Les autorités coutumiéres ont salué l’initiative et appelle à sa pérenissation

Quant à Mangr Naaba, chef coutumier de la localité, une telle initiative mérite d’être encouragée et accompagnée.

Rappelons que plusieurs activités ont couronné la semaine de résilience, en l’occurrence les activités sportives et artistiques, une rue marchande et des communications sur la thématique.

Gérard BÉOGO, Observateur Civitac, Tenkodogo