Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Aboulazize BAMOGO, a présidé un atelier de sensibilisation des responsables des médias sur les bonnes pratiques de publicité en matière de santé publique (sur des produits tels que : les aliments, les médicaments, et autres aliments de bien-être). Cette rencontre s’est tenue ce jeudi 21 septembre 2023 à Ouagadougou.

L’activité a été initiée par le Conseil supérieur de la Communication (CSC), en partenariat avec l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT). Elle a eu pour objectif de sensibiliser les responsables des médias du Burkina Faso sur les impacts sanitaires négatifs liés à certains produits de grande consommation dont ils font la publicité. C’est le cas par exemple des boissons énergisantes.

Le rôle de la publicité dans notre société actuelle n’est plus à présenter. Elle favorise et influence les populations dans le choix des produits de consommation.

« Au regard de notre statut de régulateur du secteur de la publicité, il nous est apparu juste d’attirer l’attention des médias sur cette question. C’est pourquoi nous avons initié cet atelier conjointement avec l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) », a justifié le président du CSC, Abdoulazize BAMOGO.}

Le président du CSC, Abdoulazize BAMOGO.

A en croire le Directeur général de l’ANSSEAT, le Pr Eli KABRÉ, les contenus publicitaires ne s’alignent pas toujours sur les normes en matière de santé publique. Une situation qui interpelle. En effet, des mesures idoines doivent être prises pour préserver la santé des Burkinabè. Ces produits qui, bien que légalement autorisés à la consommation, peuvent être source de graves problèmes de santé publique. Une forte sensibilisation à l’endroit des médias diffuseurs d’information et une surveillance accrue de ces produits sont donc nécessaires.

La photo de famille.

La rencontre a aussi été marquée par deux communications de techniciens de l’ANSSEAT et du CSC. Des présentations qui ont permis aux responsables des médias présents de mieux saisir la complexité de la question, mais aussi de prendre conscience de la responsabilité qui leur incombe en tant que courroie de transmission.

Au sortir de l’atelier, acteurs et organisateurs ont compris le bien-fondé de la question des bonnes pratiques publicitaires en matière de communication. Cette activité fait appel à un engagement conjoint de tous sur la lutte pour la promotion de la santé publique au Burkina Faso.

Rosine LOMPO, Observatrice Civitac, Ouagadougou