La jeunesse contribue à développer la résilience des communautés et à stimuler le progrès. Sa contribution à l’agenda 2030 est primordiale pour accélérer l’élan vers la réalisation des Objectifs du développement durable. C’est fort de ce constat que le Conseil régional de la jeunesse a tenu une conférence publique ce jeudi 14 septembre 2023 à Kaya au profit des jeunes. Cette rencontre était placée sous le thème : « quelle jeunesse face aux défis de la libération et de la souveraineté nationale ? ».

Cette conférence publique avait pour objectif d’interpeller la jeunesse sur leur responsabilité dans la gestion et le développement du Burkina. C’est pour cela que le CRJ compte mettre les jeunes au centre des priorités à travers cette séance de sensibilisation.

En effet, cette institution aspire à unifier l’héritage culturel légué par les ancêtres avec les idées de la modernité. Dans cette démarche, le conseil a placé la « notion de patriotisme » comme socle de réflexion pouvant conduire la jeunesse à un sursaut dans le cadre de la reconstruction du pays.

Le présidium.

Lors de son allocution, Imhotep BAYALA, conférencier, a déclaré que la souveraineté nationale est pour celui qui sait comprendre que sa jeunesse est une occasion pour lui d’être formé. Il renchérit : « La jeunesse doit être plus responsable dans la prise de certaines décisions pour ne pas être un poids pour sa famille et pour la société. »

Les jeunes doivent prendre conscience que leurs devoir et leurs droit sont pour eux d’être des citoyens exemplaires, une source de cohésion sociale et des ambassadeurs de la paix. Pour que cela soit effectif, il faut une éducation, l’engagement et l’implication dans tout ce qui concerne le devenir de la nation.

Les participants.

Les jeunes constituent une force vive agissant pour le bien commun, et lorsqu’ils ont la possibilité d’exercer leurs droits, leur énergie leur permet de susciter des changements positifs. Malheureusement, nombreux sont ces jeunes qui s’adonnent à certains comportements peu recommandables, tels que la délinquance juvénile, l’alcoolisme et l’incivisme. De même, la jeunesse burkinabè est en proie à de nombreux vices sous l’œil indifférent ou complice de la famille et de la classe dirigeante.

L’avenir d’une nation dépend de la santé de sa jeunesse. Il est donc plus qu’important que les autorités, les familles et la société puissent cultiver nos valeurs ancestrales à cette jeunesse en quête de repère.

Pélagie TALO, Observatrice Civitac, Kaya