Dans le cadre du projet Djamtan-Laafi Bala du CECI, un atelier est organisé ce mardi 26 septembre 2023 à Kaya. Cette activité a pour but d’accroître les conditions de pérennisation du concept Commune amie des jeunes dans les collectivités territoriales partenaires au projet.

Le projet de renforcement de la résilience des jeunes pour la paix dans le Sahel et le Centre-Nord comporte le concept de « Commune amie des jeunes » (CAJ). L’opérationnalisation dudit projet s’est traduite par des ateliers de réflexion et des échanges qui ont fourni des caractéristiques qu’une commune doit réunir pour être amie des jeunes. Ce concept a été ainsi lancé dans les quatre communes du projet, à savoir Boussouma, Kaya, Dori et Bani. Cet atelier a également réuni les autorités de Kaya et de Boussouma.

Le présidium.

En effet, pour qu’une commune puisse être membre de l’amie des jeunes, il faut qu’elle subventionne les activités de la jeunesse. C’est dans ce sens que le projet Djamtan-Laafi Bala a octroyé des moyens financiers pour accompagner les projets des jeunes dans deux communes à Kaya et à Boussouma.

Anselme YARO, chargé de formation et d’insertion professionnelle des jeunes, a expliqué, lors de sa présentation, que le Carrefour d’Initiatives Jeunesse (CIJ) est un instrument opérationnel injecté dans le milieu des jeunes par le CECI et les partenaires au projet Djamtan-Laafi Bala. Le CIJ se positionne comme un outil qui accroît les capacités du Conseil régional de la jeunesse (CRJ) dans la mobilisation et l’accompagnement des jeunes. Il est abrité par le CRJ qui doit assurer son fonctionnement continu post-projet.

Vue d’ensemble de la salle.

Au regard des difficultés que rencontrent les jeunes, le Conseil régional de la jeunesse du Centre-Nord, partenaire du CECI, a proposé un plan action devant permettre à chaque commune de poursuivre la mise en œuvre du concept au profit des jeunes. Dans le plan d’action de la jeunesse, il fait certains plaidoyers auprès des autorités des communes de Kaya et de Boussouma, à savoir enregistrer systématiquement des initiatives d’action des jeunes dans les répertoires des Délégations spéciales communales (communes) et de la Délégation spéciale régionale (Conseil régional) ; mettre en place un cadre de concertation ou une session d’échange périodique sur les initiatives des jeunes ; développer des stratégies par les Délégations spéciales pour le financement des initiatives d’action des jeunes ; intégrer dans les plans de travail annuels des jeunes dans la programmation annuelle des activités des collectivités.

Les participants.

C’est dans ce contexte que Gaétan OUÉDRAOGO, coordonnateur du projet Djamtan-Laafi Bala, exhorte les jeunes à plus de dynamisme dans la mise en œuvre des initiatives de projet, car en restant statique la commune ne peut pas être informée de leurs idées de projet et c’est à eux de faire le premier pas.

Pour le premier vice-président du PDS de Boussouma, il faut que les jeunes mènent des activités plus concrètes afin de permettre un meilleur accompagnement de la part des communes. En plus, il encourage les jeunes pour le travail déjà abattu. Il renchérit en ces termes : « Ensemble je suis convaincu que nous allons faire des choses merveilleuses et atteindre des résultats plus concrets et tangibles. » Il se réjouit de toutes les formations menées par le projet Djamtan-Laafi Bala au profit des jeunes. Il reste convaincu que toutes ces connaissances auront un impact indéniable dans le quotidien de ces bénéficiaires, ce qui va permettre d’améliorer leur niveau de vie.

Pélagie TALO, Observatrice Civitac, Kaya