Sahel/Gorom-Gorom : la cohésion et la paix recherchées autour d’un tournoi maracana

L’Association Afous d’Afous a organisé, le mardi 3 octobre 2023, la 2e édition de la Coupe de la cohésion à travers un tournoi de football maracana qui a regroupé 13 équipes masculines. L’activité avait pour thème « Contribution du sport à l’effort de paix au Burkina Faso ». La compétition a démarré le 3 et pris fin le 8 octobre 2023. Rappelons que l’association Afous d’Afous, qui signifie main dans la main en langue tamasheq, a été créée en 2020. Elle a pour objets la promotion de la paix, de la cohésion sociale et la santé.

Cette deuxième édition a connu la présence de plusieurs autorités comme le président de la Délégation spéciale, le représentant du haut-commissaire et certaines autorités coutumières et religieuses.

Le football, au-delà de sa contribution à la santé mentale et physique, est un facteur de rassemblement, de cohésion sociale et de paix. En effet, l’Association Afous d’Afous, un nom donné dans la langue tamasheq, signifie le collectif des amis unis à jamais. Elle a pour souci de toujours rassembler afin d’unir l’ensemble de la population pour promouvoir la paix et la cohésion. Ainsi, elle a décidé de tenir une première édition de son tournoi de football dénommé « La Coupe de la cohésion » autour du thème Contribution du sport à l’effort de paix.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, le représentant du haut-commissaire, Sita MAMOUDOU, à travers son intervention, a fait remarquer que le football est un facteur de rassemblement, de pardon et d’acceptation de l’autre.

Et de faire en sorte, dit-il, qu’à l’image de nos sportifs footballeurs, les populations restent soudées comme des équipes engagées, déterminées et gagneuses hors des manifestations de l’intolérance et de la discrimination. Il a terminé son allocution en remerciant le comité d’organisation et l’ensemble des personnes qui ont effectué le déplacement sur le terrain maracana à proximité des magasins de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (Sonagess).

« Vous mettez deux équipes sur un terrain, les joueurs de l’une sont obligés d’accepter ceux de l’autre avec leurs qualités techniques et physiques. Ça c’est déjà la réconciliation. Le fair-play n’est rien d’autre que la réconciliation dans la vie sociale », a-t-il conclu.

Tini TRAORÉ, Observatrice Civitac, Gorom-Gorom

Partager sur :