Le consortium est composé de 4 organisations féminines locales, à savoir l’association Appui à l’enfance défavorisée, l’association Koom pour l’autopromotion des femmes, l’association Adepte Buugsada et l’association Voix de femmes. Le porte-parole de ces 4 structures, Fatimata Lankoandé, à sa sortie d’audience, nous donne de plus amples informations.

Quel est l’objet de votre présence à Ouahigouya ?
Fatimata Lankoandé : Nous sommes à Ouahigouya dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet conjoint qui sera exécuté dans la commune de Ouahigouya. C’est un projet qui vise à réduire l’influence des pratiques traditionnelles néfastes sur la santé des femmes et des jeunes filles. Il sera mis en œuvre dans 10 établissements scolaires de la ville.

Quelles sont les activités du projet qui seront menées ?
Il y aura des activités à l’endroit du public, des activités d’information à travers les médias, le théâtre-forum, les structures de parents d’élèves, les autorités coutumières et religieuses. Au sein des établissements, il y aura des activités de renforcement des capacités des élèves à travers les clubs de pairs éducateurs pour qu’ils organisent des activités d’information à l’endroit des élèves. Il y aura également des activités à l’endroit des encadreurs, des enseignants pour leur permettre d’apporter leur soutien d’accompagner les jeunes au niveau de la lutte contre ces pratiques néfastes.

Quelle est l’échéance de ce projet en vue ?
Nous pensons pouvoir lancer le projet d’ici le 21 février 2019. C’est un projet d’un an incluant la planification et toutes les procédures administratives, mais sur le terrain, la durée sera en gros de 6 mois.

itw : Saidou Zoromé et Boris Ouédraogo, Civitac Ouahigouya