Burkina/Lutte contre le terrorisme : des jeunes Burkinabè s’inspirent du modèle chinois
Le Club des Jeunes pour la Promotion de la Coopération sino-burkinabè (CJPC-BF) a tenu un atelier de réflexion sur la politique d’insertion des minorités dans un contexte de crise sécuritaire. Cette activité a eu lieu le samedi 14 octobre 2023 à Ouagadougou, à la Direction générale de la douane. Cet atelier a été organisé en partenariat avec l’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso.
Face à l’hydre terroriste, toutes les composantes de la population burkinabè s’impliquent, chacun à la limite de son possible, pour éradiquer ce mal. Le Club des Jeunes pour la Promotion de la Coopération sino-burkinabè (CJPC-BF) n’entendent pas rester en marge de cette mobilisation générale. Convaincus de l’importance du dialogue, ils ont organisé cet atelier de réflexion sur le thème Politique d’intégration et de gestion des communautés minoritaires en Chine : cas des Ouighours.
Lors de cet atelier, Abdoul Razagou DÉNÉ, coordonnateur général national du CJPC-BF, a indiqué que ce cadre de réflexion vise à éclairer les opinions sur la gestion de la communauté Ouïghour afin de comprendre la politique de lutte contre le terrorisme dans la région de Xinjiang en Chine. Pour ce faire, il a présenté à l’auditoire une brève histoire de la Chine. Il a rappelé que l’Empire du Milieu compte 56 ethnies avec Hans comme groupe ethnie principal et plusieurs autres groupes d’ethnies minoritaires, dont les Ouighours. « Vous n’êtes pas sans savoir que la Chine a connu le terrorisme sur son sol, précisément dans cette région. À travers une bonne stratégie et une bonne appréhension des causes de ce fléau, elle a su le vaincre. »
Wenzhang WANG, représentant de l’ambassadeur de Chine au Burkina, a salué la pertinence de cette activité. Pour lui, le but de cette rencontre est que les deux pays s’inspirent mutuellement et trouvent des solutions aux différents défis auxquels ils font face. La Chine et le Burkina partagent la même histoire, les mêmes épreuves et le même traitement international. « Donc c’est important que nos deux pays, nos deux peuples renforcent leurs échanges dans les domaines de développement et de sécurité pour qu’on puisse vivre dans la stabilité, la paix et la prospérité », a-t-il affirmé.
Convaincu que les sages se construisent toujours en s’inspirant des expériences d’autres nations, le représentant du ministre de la Communication, Michel SABA, a félicité cette initiative des jeunes. Ainsi a-t-il soutenu la nécessité pour le pays des Hommes intègres d’aller à l’école de la Chine. Cette Chine qui s’est toujours illustrée en relevant de grands défis, particulièrement dans l’expérience de la lutte contre le terrorisme. « La culture chinoise et la culture burkinabè ont des points de complémentarité qui peuvent être mis en lumière au bénéfice de la construction d’une coopération forte et dynamique entre nos deux pays sur les différents plans du développement », a-t-il conclu.
Yves Joël YANOGO, Observateur Civitac, Ouagadougou
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