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PUDTR : le Laboratoire Citoyennetés redynamise les cellules de maîtrise d’œuvre sociale des communes partenaires

Le Laboratoire Citoyennetés organise du 8 au 10 novembre 2023 un atelier à Koudougou dans le Centre-Ouest. Il porte sur la mise en place et de renforcement des capacités des membres des cellules d’appui à la maîtrise d’œuvre sociale (MOS) dans les collectivités territoriales partenaires du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR). L’atelier regroupe les communes partenaires du Centre-Ouest et de la Boucle du Mouhoun.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), financé par la Banque mondiale, le Laboratoire Citoyennetés (LC) met en œuvre la composante 4. Ladite composante commande la prise en compte de la dimension sociale dans ses interventions à travers le volet « Engagement citoyen ». À cet effet, le LC organise son intervention autour de 3 axes, dont la mobilisation sociale autour des objets de travail du PUDTR, le suivi communautaire des investissements et des services délivrés par les municipalités et la maîtrise d’œuvre sociale des réalisations du projet. Le volet maîtrise d’œuvre sociale des réalisations du projet exige la mise en place et l’animation de cellules d’appui à la maîtrise d’œuvre sociale (MOS) dans les communes d’intervention.

C’est dans ce sens que s’est ouvert l’atelier de mise en place et de renforcement des capacités des membres des cellules MOS dans les collectivités territoriales partenaires du PUDTR, le mercredi 8 novembre 2023. « Auparavant, les partenaires venaient dans une commune et faisaient des réalisations sans que les populations bénéficiaires ne soient ni impliquées dans le choix du site, ni dans la réalisation et la gestion de l’ouvrage », explique Bie TIONO, chargé de programme au Laboratoire Citoyennetés, avant d’ajouter que cela entraîne la réalisation d’ouvrages inexploités parce que les bénéficiaires ne s’y reconnaissent pas. La mise en place des cellules MOS vient corriger un tant soit peu tous ces problèmes et prendre en compte la dimension sociale, selon M. TIONO.

Photo de famille.

Cet atelier de 72 heures se refermera le vendredi 10 novembre 2023. Il regroupe une cinquantaine de participants, dont les membres de délégations spéciales, les secrétaires généraux de mairies et les membres des cellules MOS des communes partenaires des régions du Centre-Ouest et de la Boucle du Mouhoun. Cet atelier leur permettra de se familiariser sur leurs rôles, de maîtriser la démarche de la MOS et de se familiariser avec les outils et méthodes de travail de la MOS. À côté, il servira de cadre pour présenter les Mécanismes de gestion des plaintes (MGP) du PUDTR. Le rôle des cellules MOS, selon le chargé de programme, est d’accompagner la réalisation des projets au niveau des communes. « C’est pour impliquer les populations dans le choix des projets et pour que les cellules MOS les sensibilisent et comprennent leurs besoins, afin de pouvoir demander leur accompagnement dans la mise en œuvre des projets », a-t-il ajouté.

Bie TIONO, chargé de programme au Laboratoire Citoyennetés.

Issaka ZAGRÉ, président de la Délégation spéciale de Réo, a présidé l’ouverture des travaux. Il a invité les participants à une pleine participation à la formation afin de renforcer leurs capacités pour pouvoir assurer une mise en œuvre réussie des projets.

Au sortir de cet atelier, chaque commune devrait pouvoir esquisser un plan d’action MOS. « Les communes identifieront un certain nombre d’activités selon les types d’ouvrages réalisés dans la localité. A l’issue de cela, les cellules MOS vont soumettre leurs plans d’action qui seront financés », a fait savoir M. TIONO. Il a terminé en affichant que le prochain après cet atelier reste la mise en œuvre des plans d’action de chaque commune partenaire.

Il faut rappeler que la mise en place des cellules MOS dans les communes s’est faite par arrêté municipal. Chaque cellule présidée par un membre du bureau de la Délégation spéciale comporte à titre indicatif 5 membres, dont un président, un rapporteur et 3 autres membres issus des leaders coutumiers, des jeunes et des femmes.

Aziz KABORÉ, Observateur Civitac, Koudougou

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